Fichier TEI obtenu à partir du fichier Transcriber Isabelle-Menard_F_69_13e.trs220625laor20135
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bien pauseinstantaneousalors rireinstantaneousje vais on va d'abord parler un petit peu de la de la résidence du quartier oui oui et euh de ce que vous pensez pauseinstantaneousde pauseinstantaneousde ce quartier d'accord par exemple depuis quand vous vous êtes là déjà ben pauseinstantaneousah voilà déjà on est arrivés ici euh il y a quarante ans mminstantaneouseuh pas dans cet immeuble mais dans un immeuble qui se situe pauseinstantaneousalors rue Jeann- rue Dunois entre la rue Dan- la rue Dunois et la rue Jeanne-d'Arc oui sur les au-dessus du supermarché qui était Casino et qui est devenu Monoprix d'accord donc euh je vois c'était un ensemble de tours où nous étions ben les premiers résidents pauseinstantaneouseuh en vérité je crois que toute oui toute la population de re- ça devait représenter à peu près six-cent personnes dans ces quatre tours pauseinstantaneoustout le monde est arrivé en même temps pauseinstantaneousdonc on a essuyé les plâtres de pauseinstantaneousdes premiers ben du fonctionnement des premiers de de l'immeuble oui mais aussi avec une ambiance je dirais assez exceptionnelle oui c'est-à-dire dans notre immeuble nous étions tout un groupe de jeunes ménages pauseinstantaneousarrivés avec des enfants mminstantaneousenfin moi j'avais que ma fille d'ailleurs donc vous aviez quel âge ben j'avais il y a quarante ans quarante-et-un an dans les pauseinstantaneousvingt-cinq ans non un peu plus euh pauseinstantaneousje vais avoir soixante-neuf ans donc faites la division rireinstantaneousj'avais vingt-sept ans rireinstantaneousvingt-sept ans oui oui vingt-huit ans pauseinstantaneousvoilà oui vraiment tout jeune toute jeune bon mon mari ben aussi mon mari a un an de moins que moi donc on avait vingt-six vingt-sept ans pauseinstantaneouset tous les gens qui habitaient cette résidence avaient à peu près le même âge il y avait peut-être aussi quelques personnes plus âgées oui mais guère plus oui et euh les quatre tours donnaient sur une dalle commune c'est-à-dire sur qui était suite de syllabes incompréhensiblesinstantaneousqui était une aire de jeux en vérité maintenant je crois que c'est fermé pour des mm mminstantaneousquestions de sécurité mais je pense que la sécurité était moins à l'ordre du jour mm mminstantaneousquand nous étions plus jeunes pauseinstantaneouson est tout à fait conscients qu'on vivait dans des conditions beaucoup plus faciles que maintenant pauseinstantaneouset euh tout le monde était si vous voulez au début de sa carrière ou ses emplois enfin bref aussi bien au niveau de sa vie familiale que enfin de couples et de ouais pauseinstantaneousmais jeunes parents que d'aborder ben les premiers temps de notre vie ouais d'accord mais et professionnelle pauseinstantaneousvoilà mm et tout le monde c'était à à peu près pareil pour tout le monde alors oui enfin je pense qu'il y avait des différences certainement de pauseinstantaneousde comment de niveau d'emploi mm mminstantaneouseuh mais dans notre immeuble on était je crois attendez un deux trois au moins cinq couples à se connaître et à se fréquenter régulièrement oui parce que nous étions ben jeunes parents comme je vous l'ai dit et la particularité dans trois de nos couples c'est que les pères étaient à la maison pauseinstantaneousles uns travaillaient ou préparaient des concours on avait un copain qui par- préparait l'ENA oui pauseinstantaneousoui mais qui le préparait souvent chez lui pauseinstantaneousmon mari a toujours travaillé à la maison oui parce qu'il est dessinateur-illustrateur et que pauseinstantaneousla particularité au moins de nos deux couples c'était qu'ils gardaient les enfants à la maison d'accord donc euh ah oui ça les a rapproché oui parce qu'ils se retrouvaient ben dans le bac à sable ou rireinstantaneousje sais pas en train de promener le pousser le landau c'était avant-gardiste ça alors comment ? c'était avant-gardiste avant avant l'heure alors ah oui pauseinstantaneousoui enfin je pense que c'est dommage que ça existe plus parce qu'il y avait une superbe ambiance pauseinstantaneouset puis autrement ben les autres couples que nous avons fréquentés pauseinstantaneouseuh ben c'est vrai qu'ils étaient je dirais au niveau professionnel à tous cadres mm mminstantaneouset dans notre immeuble il y avait quand même euh ben des différences de pauseinstantaneoussociales mm mminstantaneouseuh tant au niveau des origines que au niveau ben de l'emploi oui pauseinstantaneouset et mais pauseinstantaneousil y a toujours voilà mais je sais pas c'était très convivial tout le monde se tout le monde s'en- se connaissait ouais oui voilà donc ce quartier au départ moi je l'aimais pas parce que j'ai eu la chance d'avoir un appartement par le biais de mon travail au début de mon mariage enfin pas au début pauseinstantaneousau bout du troisième ou quatrième année oui on est arrivés dans le Marais avec mon mari mm mminstantaneouspauseinstantaneousCat- (ANON) ma fille était pas née ouais et le jour où elle est née ben l'appartement s'est avéré trop petit oui et puisque mon mari travaille à la maison il était absolument pas question de vivre dans un deux pièces avec un oui un bébé et cetera donc on a atterri un peu contraints et forcés dans le Treizième pauseinstantaneouson peut pas dire que les tours qu'on habitaient soient belles enfin voilà mm mminstantaneouselles sont encore là en tout cas donc euh vous les trouviez pas à votre goût non forcément au départ non franchement mais vite je crois que l'ambiance qui a régné là mm mminstantaneousqui était assez exceptionnelle je pense mm mminstantaneousben nous a vite on l'a vite oublié enfin voilà je veux dire mminstantaneouson s'est pas du tout préoccupés de l'architecture pauseinstantaneousqui au départ nous rebutait finalement on s'en est pauseinstantaneousc'était vous en êtes accommodés finalement pas notre préoccupation pauseinstantaneousvoilà exactement et et vous étiez à quel étage par exemple alors nous on était au deuxième étage ah oui pauseinstantaneousoui ce qui nous permettait pas d'avoir une vue exceptionnelle mais une vue effectivement sur cette dalle oui ou il y avait ben toboggan je sais pas après on a eu un deuxième enfant mm mminstantaneouson a vécu là jusqu'à ce qu'ils aient cinq ans et sept ans je crois mais ces sept premières années de mes filles et enfin de cette vie dans cet immeuble mm mminstantaneousnous a permis de souder des réelles amitiés qu'on a d'accord ah oui toujours quoi voilà pauseinstantaneousoui oui donc ce sont des personnes que vous connai- oui pauseinstantaneousà voir que vous continuez à fréquenter même si elles ont déménagé beaucoup ont sont restés dans le Treizième d'ailleurs oui pas loin oui dans les tours Khéops tout ça Queffren ah oui celles qui sont en face euh rue Dunois alors rue Dunois mais d'autres ont acheté euh comment ça s'appelle rue pauseinstantaneousle- rue Leredde ah oui rue Leredde oui oui je vois pauseinstantaneousje vois c'est-à-dire de l'autre côté de la rue de Tolbiac et pour ceux qui sont partis ben on a quand même toujours des contacts ah oui avec eux voilà je pense que ç'a été enfin nous pauseinstantaneousquand je parle aussi bien avec les amis fréquentant d'autres quartiers pauseinstantaneousque ma fille maintenant qui vit aussi dans notre quartier pauseinstantaneouscette ambiance était assez exceptionnelle ouais pauseinstantaneousouais d'accord et le reste quand même je pense voilà et fi- finalement qu'est-ce qui a fait que vous êtes pauseinstantaneousque vous avez quitté ces ben trop petit aussi voilà ces tours trop petit aussi c'était un faux quatre pièces c'est-à-dire que mon mari mminstantaneousil travaillait tout le temps à la maison mminstantaneousles enfants avaient la même chambre qui est une chambre pas très grande mm mminstantaneouset la chance qu'on a eue c'est que l'immeuble où on habite à l'heure actuelle on l'a vu se construire mm mminstantaneouspauseinstantaneouson a f- comme on était aussi déjà locataire de la ville de Paris mm mminstantaneousde par le un pour-cent du patronat et cetera oui touxinstantaneousj'ai cherché à avoir un appartement ici pauseinstantaneousc'était pas chose simple d- dans dans cet immeuble parce qu'on l'a cet immeuble précisément vu se construire et ah oui de l'extérieur il vous plaisait il nous plaisait et surtout quand on était rentrés une fois à l'intérieur on avait vu que c'était comme des petites maisons ah oui pauseinstantaneousavec un petit jardin oui qui syllabe incompréhensibleinstantaneoustout ça avait l'air charmant voilà et cetera donc on a fait des pieds des mains je ne vous dirai pas par quelles voies inavouables rireinstantaneousnous sommes passés mais vous devez vous en doutez rireinstantaneouset on a fini par avoir un appartement d'accord en ayant moins de scrupules en sachant que ces appartements qui quand même sont convoités par pauseinstantaneouspas mal de gens pauseinstantaneoussont restés vides quand même pratiquement huit dix mois c'est-à-dire que ah oui ? la ville de Paris s'est pas beaucoup remuée pour les pour les louer louer pour trouver des locataires ouais je pense qu'elle s'est trompée de cible pauseinstantaneousau départ elle les a elle les avait gardés plutôt pour les hauts fonctionnaires de la ville mm mminstantaneousavec des loyers vraiment défiant toute concurrence pauseinstantaneousmais les personnes qui sont venues les visiter d'abord n'aimaient pas le Treizième qui était ouais un quartier en pleine révolution ouais avec des constructions ah oui bon c'est vrai il y a pas beaucoup de suivi architectural mm mm mminstantaneouson peut pas dire qu'on est pauseinstantaneousqu'on soit reconnu comme un quartier qui homogène oui oui mm homogène absolument pas et puis c'est de sont des mai- l'appartement où vous êtes là c'est un appartement comme une petite maison mminstantaneousmais inversée pauseinstantaneousles pièces à vivre c'est-à-dire la cuisine et la grande pièce enfin et là ce qui serait la salle à manger oui qui est le bureau de mon mari sont au premier mm mm et ben c'est au premier étage donc ces dames se voyaient mal monter leurs provisions jusqu'à la ah oui avec l'étage et les chambres sont en bas ah oui mais euh nous on pfinstantaneouson (n')avait pas de pas d'a priori sur le fonctionnement d'une maison et deuxièmement ce qui nous a plu ici c'est la clarté ah oui pauseinstantaneousoui et puis l'originalité un peu de l'architecture et la vue aussi et la vue aussi enfin maintenant elle est un peu bouchée parce qu'au départ il y avait pas ces immeubles devant chez nous mais où ça des immeubles ? ça allait beaucoup plus loin ben par exemple l'immeuble qui est devant vous il existait pas il y a trente ans ah oui il y a trente-cinq ans l'immeuble un peu à droite oui à droite là ? et même celui qui est devant vous là oui d'accord vous aviez rien donc on avait une vue assez lointaine ouais oui oui oui après il y a eu les tours là vous le voyez pas parce que c'est caché par un arbre mais non les tours de la non mais on voit la on voit la on voit très bien la bibliothèque voilà la grande bibliothèque et cetera mm mminstantaneousbon on a vu évoluer le quartier sans que ça nous porte préjudice et pareil dans cet immeuble mm mminstantaneousoù nous sommes en tout pauseinstantaneousquinze familles oui dont six dont six ou sept ont le même la même maison que nous oui tous on est arrivés pauseinstantaneousle même type de oui pauseinstantaneousde maison avec euh ah le le même type c'est ça pauseinstantaneousle même type d'app- de maison parce que c'est vrai que c'est plutôt comme des maisons avec finement finalement une population assez homogène ouais pauseinstantaneousouais avec des jeunes enfants et cetera donc là aussi malgré tout même si on avait ouais perdu nos amis enfin nos voisins qui étaient ouais nos nos amis on en a refait d'autres pauseinstantaneouset ici on a retrouvé un peu l'esprit d'une collectivité pauseinstantaneoussans qu'on soit tout le temps les uns chez les autres d'accord c'est-à-dire que le pauseinstantaneousce qui était bien c'est que pauseinstantaneouson a jamais eu de besoin de babysitter quand on sortait ah quand même voilà donc c'était génial ouais pauseinstantaneousah ouais parce qu'on se filait les enfants ou les enfants venaient d'une maison à l'autre il y avait quelques des fois un peu de pauseinstantaneousje dirais un peu de surplus de travail c'est-à-dire que vous pouviez avoir vos propres enfants à dîner mais souvent quatre ou cinq autres ah oui toujours d'autres qui pouvaient venir voilà toujours pareil et puis ce qu'il y avait aussi de sympathique c'est qu'il y avait un jardin collectif ouais où les enfants se sont beaucoup amusés ouais pauseinstantaneouset puis très protégé très protégé le jardin peut-être certains voisins étaient pas très contents de cette cohabitation mm mminstantaneousparce que leurs enfants étaient plus grands et que ah ouais nos nos enfants faisaient un peu de bruit mais finalement on s'en il y avait enfin voilà y avait pas trop de gens qui non non c'est arrivé un peu mais bon ça n'a jamais endommagé nos qui vous disputaient ou comme ça non pauseinstantaneousouais ouais nos relations amicales ouais d'accord d'accord finalement voilà donc ç'a plutôt été sympa et finalement dans cet immeuble pauseinstantaneousje pense que depuis le début c'est-à-dire que maintenant on habite là depuis na na na trente-quatre ans je crois trente-quatre ans donc Cat- (ANON) ou trente-trois Catherine (ANON) avait quel âge Catherine (ANON) elle avait attendez non mon fils ét- avait cinq ans donc il est né en soixante-dix-sept il en a trente-neuf oui voilà il y a trente-quatre ans d'accord trente-quatre ans et Catherine (ANON) devait avoir sept ans d'accord d'accord voilà oui oui donc euh ben voilà donc alors l'évolution du quartier nous pauseinstantaneousde par notre façon de vivre et de par la chance qu'on a eue d'habiter des immeubles quand même pauseinstantaneoussuper agréables pauseinstantaneousmême si oui oui le premier était l'était beaucoup moins pauseinstantaneousmais l'ambiance l'ambiance était exceptionnelle apparemment ouais était telle que voilà pauseinstantaneousque nous on a trouvé que c'était toujours un quartier très ouvert mm mminstantaneouson a connu les premières pauseinstantaneousje dirais émigrations mm mminstantaneousde la de la population asiatique ouais qui était la pr- gé- la première génération enfin celle qui nous correspondait à nous ouais leurs enfants allaient à l'école avec nos enfants les parents étant très à l'écart parce que ne parlant pas le français ouais les enfants beaucoup plus euh bien sûr intégrés ouais parce qu'à l'école c'est-à-dire ils se sont installés dans la tour où vous étiez par exemple ? il y en avait oui il y en avait quelques uns et ça vous l'avez ressenti comment cette cohabitation aussi pauseinstantaneousben on l'a ressenti plutôt agréable c'est-à-dire que c'est des gens très discrets qui vivent plutôt je dirais en autarcie complète d'accord qui sont plutôt repliés sur leur pauseinstantaneousoui sur eux-mêmes et sur pauseinstantaneousenfin sur leurs semblables sur des gens immigrés comme eux il y avait pas de frictions voilà d'accord pas de frictions d'accord mais toujours très pauseinstantaneousnon non non aucune aucune non absolument aucune très courtois ouais et voilà et les enfants par contre pauseinstantaneousje pense que à cette époque les enfants donc qui ont avaient le même âge que mes enfants c'est-à-dire mm mminstantaneousaussi bien en maternelle qu'en primaire pauseinstantaneousétaient pas spécialement autorisés à venir aux anniversaires des choses comme ça ah d'accord on sentait qu'il y avait je dirais pas une méfiance mais euh pauseinstantaneousje sais pas à quoi ça correspondait ça peut pas être une peur non plus parce qu'on a toujours eu des contacts plutôt oui pauseinstantaneouscordiaux très pauseinstantaneoustrès agréables mais je pen- pauseinstantaneousnon voilà exactement c'est-à-dire vous les invitiez mais ils venaient pas forcément c'est ça ? parce que sur cette dalle oui donc la première suite de syllabes incompréhensiblesinstantaneousil y a toujours eu des fêtes organisées pour les enfants oui moi je faisais partie de l'association des locataires oui j'étais même à un moment donné présidente de l'association pauseinstantaneousje m'étais pas rendu compte d'ailleurs de la tâche et de la responsabilité ah oui parce que c'est pauseinstantaneousoui pauseinstantaneousoui énorme pauseinstantaneousparce que il y avait quand même six cent personnes pauseinstantaneoustous n'étaient pas adhérents à une association pauseinstantaneousmais on gagn- en organisation de fêtes où euh qui étaient ouvertes évidemment mm mminstantaneousà à l'ensemble de la population pauseinstantaneouset on se rendait compte effectivement qu'une certaine partie ne venait pas ah d'accord dont la première enfin la la population euh d'origine asiatique c'est ça je dirais pauseinstantaneousd'origine asiatique voilà et alors est-ce que vous avez fait quelque chose pour qu'ils viennent ou vous ça vous a semblé euh ben on s'est dit que non trop compliqué on on a essayé par le travers des enfants mm mminstantaneousde les inviter aux anniversaires des enfants et ç'a été ah oui pauseinstantaneousç'a été non oui oui non pauseinstantaneousvoilà donc c'est presque eux qui n'ont pas voulu ouais mais je crois qu'il y a quand même de ce mélange la barrière de la lan- de la langue énorme et je crois que les enfants oui ah oui peut-être qui faisaient le gros effort de parler français ouais qui n'ont ne le savaient pas en arrivant oui d'accord en tous les cas vraiment euh étaient gardés chez eux finalement oui c'est peut-être la langue alors pour préserver un cocon familial je crois mm mminstantaneousvoilà d'accord pauseinstantaneousdonc c'était peut-être la langue voilà exactement je pense et puis peut-être aussi qui empêchait de rentrer en contact le traumatisme de tout ce qu'ils avaient vécu et peut-être pas l'envie de nous en parler oui oui oui non plus je sais pas mais il y avait je pense la barrière de la langue d'accord voilà autrement au niveau de la population donc de ce premier immeuble qui recevait aussi bien des gens ben tout comme nous pauseinstantaneousjeunes cadres ou jeunes professions libérales mm mminstantaneousil y avait aussi des appartements qui étaient réservés à des classes sociales tout à fait différentes pauseinstantaneousje pense pas qu'on ait eu l'impression pauseinstantaneousenfin il y avait une grande mixité sociale oui mais on (n')a jamais eu l'impression de quelque chose de clivé d'accord d'accord les gens se parlaient oui d'accord c'était vraiment pauseinstantaneousl'ouverture pauseinstantaneousse parlaient voilà exactement et est-ce que ça a changé cette population ? vous l'avez vu changer ? euh on l'a vu oui changer oui on l'a vu chan- enfin moi je l'ai ou ou pauseinstantaneousvous l'avez vu changer pas vu vraiment changer mais vous êtes tenus au courant il se trouve que j'ai encore une amie deux amies pauseinstantaneousau courant oui voilà ça a changé je pense que maintenant c'est je crois pas que des jeunes cadres accepteraient accepteraient de vivre dans cette dans cette tour-là dans ces tours-là de vivre là oui dans une pauseinstantaneousdans ces tours dans ces quatre tours les quatre tours oui en revanche celles de la rue Dunois euh sont sont plus pauseinstantaneouscotées non cel- celle qui est à l'intérieur de la rue Dunois là où on habitait j'ai j'ai eu l'impression oui nous effectivement sont euh davantage appréciées non ? ouais la population est différente parce que c'était justement ben tou- pratiquement tous du un pour-cent du patronat ah oui essentiellement des gens il y avait beaucoup des gens de La Poste quand La Poste était au suite de syllabes incompréhensiblesinstantaneousc'était au d'accord pauseinstantaneousouais oui de La Poste mm mminstantaneouset puis ben différente euh l'Insee par exemple aussi avait des des des des appartements là des appartement réservés il y avait des privés ouais parce que moi je travaillais dans le privé je travaillais chez Guerlain et oui voilà donc euh ben c'était un appartement pauseinstantaneousauquel ben mon employeur avait ben versé mm mminstantaneousvoilà donc il y avait une diversité aussi euh pauseinstantaneousassez euh pauseinstantaneousben oui voilà de de pauseinstantaneousoui différence de travail de milieux professionnels dans les métiers et puis les professions dans notre immeuble il y avait quand même une ou deux un ou deux couples de personnes âgées mm mminstantaneousqui étaient adorables surtout des femmes des femmes qui étaient restées seules mm mminstantaneousdans qui étaient dans des petits appartements pauseinstantaneouset qui ben veillaient toujours un peu au grain sur les enfants même si elles le faisaient pas de façon pauseinstantaneousje veux dire on leur demandait pas oui mais de temps en temps on savait que ben elles jetaient un oeil suite de syllabes incompréhensiblesinstantaneoussur la cour savaient ce qui se passait et cetera pauseinstantaneousdonc non je trouve que pauseinstantaneousinvesties voilà pauseinstantaneousouais d'accord d'accord d'accord pauseinstantaneouselles étaient investies finalement pauseinstantaneousouais voilà donc je trouve qu'il y avait quand même une pauseinstantaneousune grande diversité et puis il y avait aussi un grand dynamisme associatif mm mminstantaneousc'est-à-dire qu'on a créé et ben des ateliers de photograph- de photographie pour syllabe incompréhensibleinstantaneouscelles qui voulaient faire de la photo ben de gymnastique bien sûr d'atelier de peinture pour les enfants ah oui on avait mis tout un tas de trucs qui nous prenaient beaucoup sur notre temps personnel mm mminstantaneousmais qui étaient plutôt sympas quoi mm mminstantaneousje sais pas donc finalement vous pensez que maintenant cette mixité non je crois pas pauseinstantaneousen tous les cas si elle existe elle est pas pauseinstantaneoussociale n'existe plus dans ces pauseinstantaneousdans ces immeubles-là ils se fréquentent pas ils se fréquentent pas pauseinstantaneousd'accord non pauseinstantaneousje crois pas ça s'est durci ça s'est durci les rapports se sont durcis et puis je sais pas si ça existe encore mais il y avait surtout des gardiens oui il y avait des des concierges on avait un concierge absolument pauseinstantaneoustrès sympathique aussi oui qui était là aussi un peu pour faire le lien oui c'est-à-dire que je sais pas comment vous expliquer c'était quelqu'un de très agréable oui oui très convivial bon ben voilà et qui pauseinstantaneousqui faisait que si on avait le moindre souci ben ou pouvait se s'adresser oui d'accord à lui et qu'on pouvait se retrouver dans la loge à ra- je sais pas oui à tailler un bout de causette voilà et puis exactement oui voilà donc je trouve que à plusieurs c'est ça ou ou ou à parler avec lui tout simplement ou oui oui ça man- ça ça manque finalement exactement je pense que mm mminstantaneousben moi ma fille me raconte des choses qui se passent dans son immeuble mminstantaneouseuh nous ça ne nous serait même pas venu à l'idée d'agir comme ça ah oui pauseinstantaneousmais rue c'est-à-dire que oui voilà donc euh rue Clissons là rue Clissons rue Baudouin je sais plus lequel dans l'immeuble rue Clissons ah oui bon elle m'a elle m'a raconté c'est quand quand elle habitait rue Baudouin pauseinstantaneousun jour elle voit une de ses voisines et qui était enceinte mm mminstantaneouscertainement pas loin d'être d'accoucher mminstantaneouset elle lui demande gentiment «instantaneousben comment vous allez faire quand le bébé va oui va venir est-ce que vous avez une garde d'enfant pour le pour l'aîné »instantaneousoui alors la jeune femme lui dit non moi j'ai pas la chance d'avoir mes parents ni quoi ni qui que ce soit »instantaneouset ma fille lui dit «instantaneousben le jour où ça t'arrive tu nous appelles et tu descends ton enfant chez nous »instantaneousoui elle a tellement été surprise que sa réponse enfin sa sa réaction c'était «instantaneousben oui mais qu'est-ce qui fera que je te- que je te donne que je te fasse comme service en échange »instantaneousah oui et que nous c'est vraiment pas une notion qu'on avait c'était voilà oui oui oui c'était pas grave s'il y avait pas de retour on est euh voilà mm absolument pas non les choses se faisaient naturellement ouais se faisaient naturellement et aussi par le biais des enfants ouais ouais ils étaient ou pas copains avec les enfants et je veux dire tout ça s'est fait complètement naturellement oui oui oui je pense que là non ça a beaucoup changé oui ça par contre je trouve qu'au niveau de l'école parce que moi mes ma fille mminstantaneousétait dans l'école de la rue Dunois mm mminstantaneousmes petits ses enfants fréquentent la même école mm mminstantaneousje pense que la population a quand même changé je la trouve beaucoup plus moi ça m'arrive d'être d'être à l'ext- enfin à l'ext- à l'extérieur là pour aller les chercher ou ouais à l'ext- à l'ext- à l'extérieur enfin je veux dire voilà aller chercher les enfants je pense que la population euh nous il y a une population qui a complètement disparu du quartier pauseinstantaneousc'est la population d'immigrés je veux dire défavorisés qui a disparu du quart- style pauseinstantaneousqui a disparu enfin nous on l'a on l'a ah oui ressenti oui la population maghrébine sans enfin sans formation aucune avec des parents plutôt ouvriers d'accord euh qui étaient là aussi qui qui étaient là aussi dans le quartier parce qu'il y avait quand même plus d'immeubles là maintenant ça a été remplacé par des grands des grands appartements où ça par exemple par exemple ceux qui donnent dans la rue pauseinstantaneousceux qui donnent sur le square pauseinstantaneousqui est là oui le le square Héloïse et Abélard c'est ça ?instantaneousouais pauseinstantaneousah d'accord ouais bon pauseinstantaneousouais Abélard oui pauseinstantaneousil y avait plus de petits immeubles qui qui étaient fréquentés par des gens certainement avec beaucoup moins de moyens oui que ceux exigés par les les bailleurs à l'heure actuelle d'accord voilà donc je sais que mon fils par exemple il avait des copains qui étaient d'origine pauseinstantaneousl'un était euh tunisien je crois mm mminstantaneouset l'autre était plutôt pauseinstantaneousje sais plus d'un Af- l'Afrique plus du sud je sais plus exactement de quel pays d'Afrique noire ou mm mais ces gens-là ont été oui Afrique noire ont été évincés du quartier hein d'accord ça c'est sûr ils sont partis en banlieue parce que on les voit plus ils avaient pas les moyens non on les voit plus ou alors plus vers euh vers l'extérieur et je crois que pauseinstantaneousl'extérieur vers pauseinstantaneousvoilà c'est la population suite de syllabes incompréhensiblesinstantaneousah oui d'accord par contre je trouve que le regard pauseinstantaneousenfin moi je pour discuter avec mes petits-enfants assez fréquemment mm mminstantaneouspauseinstantaneousmes petits-enfants n'ont jamais remarqué que la population asiatique ou noire avait une couleur différente de peau ah oui ce que je veux dire c'est que d'accord finalement toutes ces différences qu'on pouvait faire à notre époque oui oui ont complètement disparu pauseinstantaneousje sais pas pour eux c'est normal qu'un enfant puisse venir ou du Mali ou euh d'accord pauseinstantaneousd'accord ça leur pose pas de problème je veux dire pour eux c'est voilà pauseinstantaneouset de ce fait je trouve que le quartier a progressé ouais dans l'image qu'on se fait de de de l'autre de l'autre pauseinstantaneousvoilà c'est ça mm mm pourtant on appartenait pas à une à une classe raciste hein oui oui oui bien sûr franchement pas bon mais cette différence je trouve que les pauseinstantaneousles enfants de ma fille oui euh ben la remarquent pas d'accord ben ça c'est intéressant voilà ouais c'est ouais exactement et est-ce que par exemple ils ont pauseinstantaneousdes petits des des camarades oui de de qui viennent justement de ces pays oui bien sûr oui oui oui tout à fait oui dont les parents viennent de ces pays oui d'ailleurs ma petite fille vient de changer d'école car elle est passée au collège ses deux meilleures copines pauseinstantaneousy en a une qui vient de Guinée et l'autre je sais plus de quel pays aussi ah oui pauseinstantaneousoui oui d'accord mais qui viennent à la maison d'ailleurs elles viennent chez moi déjeuner ou voilà de temps-en-temps pauseinstantaneousmais ça pose aucun problème aucun problème voilà c'est-à-dire que même les parents de ces enfants oui veulent bien que qu'ils viennent euh chez vous voilà exactement oui oui oui que qu'ils viennent chez nous et la réciproque est vraie d'accord ouais ouais ouais ma fille n'a aucune objection enfin voilà ce qui n'était pas le cas je pense à notre époque d'accord voilà pauseinstantaneousalors que c'est il y a moins de peur alors c'est il y avait pas y a moins de peur et puis il y a vous pensez qu'il y a moins de peur ou ben c'est pas une peur je pense que la enfin mm mminstantaneousdu fait que c'est des gens qui sont quand même là pauseinstantaneousenfin maintenant de la deuxième ou troisième oui oui génération d'immigrés j'ai l'impression que ces barrières sautent parce que mminstantaneousleur culture elle est aussi française eh oui c'est chez eux mm mm enfin même si ce sont des origines dont ils parlent oui je veux dire dont on est complètement au courant mm mminstantaneousqu'ils ont encore de la famille dans certains pays mminstantaneouson est allés au Cap Vert récemment enfin c'est la première fois qu'on franchit le territoire africain avec ma fille et ses enfants oui la me- une des copines de de sa fille de ma petite-fille donc est cap-verdienne oui elle a pu nous parler de son pays alors que on on allait y partir et ah oui et quand elle est revenue voilà oui et c'était p- elle était contente elle était contente voilà oui oui elle était contente d'en parler et donc euh ouais exactement et pauseinstantaneousje trouve que pauseinstantaneousmême si je vous dis je répète parce que moi sincèrement je suis une famille d'émigrés aussi qui n'a rien à voir avec tous ces pays plutôt de l'est pauseinstantaneousil y a jamais eu un comportement hostile bien au contraire d'accord mais il y avait moins de liens je crois d'accord d'accord d'accord d'accord oui oui oui voilà et je crois que c'est ça qui change dans le quartier oui d'accord bon ça c'est un gros changement et un changement positif finalement pauseinstantaneousoui ah ben très positif par contre le changement je trouve qui est un peu négatif oui c'est négatif c'est ce nous il y avait un gros comportement associatif oui on était très associations oui d'accord oui pauseinstantaneousdans des associations on a tous milité dans les pauseinstantaneousenfin plutôt les femmes d'ailleurs oui les hommes euh mais c'est peut-être pour ça que comme les femmes travaillent plus ben non on travaille ben on travaillait toutes hein je veux dire on travaillait oui toutes et vous savez faut pas croire on (n')avait pas c'était pas les trente-cinq heures tout le monde travaillait pauseinstantaneousouais ouais c'était pas ça on travaillait plus ah oui que quarante heures que donc c'était un esprit alors un esprit je pense ouais ouais ben on était pas si loin on était plus tournés de mai soixante-huit qu'on avait connu étant étudiant hein ouais c'est ça pauseinstantaneousj'ai pensé à ça ouais voilà ok ouais ouais et on a fait quand même sauter un certain nombre de verrous oui concernant ben la mixité au lycée la mixité sociale ouais c'est vrai oui oui avec des problèmes beaucoup plus féminins que sont mm mminstantaneousben le droit au travail oui le droit à avoir son carnet de chèques c'est quand même voilà ouais et puis le droit à la contraception eh ouais ouais ouais donc euh et je pense que nous les femmes de cette époque on a été peut-être plus militantes que d'accord ouais que ne le sont nos filles ouais et des fois je suis un peu navrée même comment vous dire pauseinstantaneoussurprise et m- même je dirais même déçue oui de voir que certaines choses sont pas passées dans les moeurs de certaines femmes c- voilà comme quoi par exemple ?instantaneousben c'est des choses trop intimes je crois pour pouvoir vraiment pour euh pauseinstantaneousouais d'accord pauseinstantaneousd'accord les démêler non mais j'étais quand même surprise de voir oui que voilà donc euh mais ça c- voilà c'est et je pense que pauseinstantaneoustout cet esprit militant qu'on avait mm mm mm mminstantaneousalors j'étais pas une énorme militante moi je suis d'un milieu super bourgeois donc mm mminstantaneousla rébellion elle s'est faite surtout à l'intérieur de la famille hein mm mm mminstantaneouspour euh sortir de ces chaînes après si au niveau du tr- moi j'ai travaillé très jeune donc euh pas de problème j'ai parce que vous vous venez de vous avez parlé d'origine de l'est ouais ou mon père est d'origine russe d'accord juif russe il est a c'est ses parents qu'ont émigré et cetera lui donc il se considère comme français donc il a émigré à quelle époque non non lui il a émigré c'est ses parents qu'ont émigré dans les années ses parents lui il est né en seize il est né en France mm mminstantaneousmais ses parents euh étaient venus faire leurs études dans les années mille-neuf-cent-huit d'accord pauseinstantaneousavant la révolution avant la révolution russe pauseinstantaneousc'est pas la révolution y a eu une révolution non mais c'est la révolution en mille-neuf-cent-cinq quand même non oui et c'est la révolution c- ouais et c'est le fait qu'ils soient à l'origine juive qui ont fait qu'ils ne sont pas rentrés en Russie pauseinstantaneousah d'accord en Russie pauseinstantaneousvoilà donc du coup ils ne sont pas rentrés non donc mon père s'est toujours ouais ouais senti français moi c'est pas une chose que je ressens je suis pas franç- je suis pas que d'origine française je suis pauseinstantaneousje suis d'origine aussi ah oui voilà c'est-à-dire c- ma- malgré tout c'est toujours vivant ouais exactement en vous pauseinstantaneousouais tout ça parce qu'on (n')en a pas parlé ouais d'accord ah oui peut-être peut-être mm mm mais ça c'est c'est que votre père ou votre non ma mère est française ma mère est complètement française d'origine voilà mère aussi pauseinstantaneousah oui pauseinstantaneousd'accord mais je veux dire enfin pour revenir au sujet je trouve que l'évolution aussi du quartier elle tient aussi à l'évolution de pauseinstantaneouset ben de ce manque d'associations oui oui je comprends mm mm de d'as- voyez qui qui étaient quand même très militantes et très très présentes dans le quartier oui pauseinstantaneousdonc ça c'est un changement oui est-ce qu'il y a eu d'autres changements au niveau pauseinstantaneousenfin on voit les commerces moi je trouve que ça n'arrête pas de changer oui enfin tous ces commerces ceci dit quand vous regardez la rue de Patay ça change pas tellement c'est le oui ah oui effectivement les les commerces sont maintenant tenus par que des asiatiques ou pratiquement voilà pauseinstantaneouspar exemple oui il y a eu beaucoup de rachats de bon même si dans la population on voit pas non non non tellement euh d'asiatiques bizarrement non mais je pense que ils ont euh ils s- enfin ils sont organisés en réseaux et dès qu'il y a un commerce de libre ils le rachètent ah oui ils sont efficaces hein voilà ouais je pense pauseinstantaneoustrès efficaces ouais ouais ça c'est vrai pour autant mais ça marche bien ça marche très bien oui cela dit pauseinstantaneousce ce le jeune là qui a repris pauseinstantaneousle magasin de journaux en haut oui oui il y a une papèterie maintenant oui oui non non bien s- oui oui papèterie oui oui non non il sait très bien dynamiser les affaires je pense que oui ah oui oui oui tout tout à fait oui oui non non oui pauseinstantaneouset puis et puis c'est des jeunes ben c'est t- pauseinstantaneousoui pauseinstantaneousah ben non mais pauseinstantaneousparce que c'est des gens de la deux- oui de la deuxième voire la troisième génération hein oui bien sûr qui parlent français comme pauseinstantaneouscomme n'importe qui oui c'est des c'est ils sont ils sont nés là oui oui non non y a pas de chang- oui mais comme pauseinstantaneousah oui on voit pauseinstantaneouson voit qu'ils sont d'origine asiatique oui oui c'est vrai mais c'est vrai que c'est quand même euh pauseinstantaneousoui pauseinstantaneousoui oui pauseinstantaneoustout à fait pauseinstantaneousmais euh enfin la population asiatique elle est plus elle est elle est pas là ouais quand même du côté de Choisy ouais elle a complètement d'ailleurs même à l'école même à l'école pauseinstantaneousnon on peut pas dire qu'on en voit beaucoup je trouve que on a plutôt une population pauseinstantaneousd'Africains oui de oui ou de ou de oui y a y a moins d'asiatiques qu'il y en avait au départ d'accord oui oui peut-être mais alors il y a toujours de des des gens qui viennent d'Afrique oui oui oui alors oui pauseinstantaneousmais qui ont l'air je sais pas intégrés mm mminstantaneousou euh je sais pas mm mminstantaneousmais alors justement pour l'école comment ça s'est passé pour euh pauseinstantaneouspour votre fille pour vos petits-enfants pauseinstantaneousest-ce que c'est un une j'imagine que c'est une préoccupation est-ce que c'est est-ce qu'il y a de l'angoisse sur quoi sur qu'il y ait ben sur le pauseinstantaneousoui voilà par non une mixité sociale comme ça pauseinstantaneousnon dont on parle beaucoup moi je trouve qu'il y a pas de non franchement pas moi j'ai jamais ressenti enfin pauseinstantaneousje sais que quand l'école où est où sont mes petits-enfants mminstantaneousc'est la génération de ma fille c'est même voilà qui a fait l'ouverture de l'école d'accord et cette école était dite «instantaneousà aire ouverte »instantaneousc'est-à-dire qu'avec un ouais un enseignement avec des structures que c'était pas classique au niveau de l'architecture intérieure ouais et puis une population c'était tellement beaucoup plus mélangée que pouvaient être les autres écoles du quartier pauseinstantaneouset même parmi nos amis mm mminstantaneousil y a des gens qui ont pas voulu mettre leurs enfants ici ah pauseinstantaneousvoilà donc tout et nous on les a mis tout le monde non non non n'a pas mis ses enfants là on a eu un couple d'amis qui qui étaient complètement inexplicable parce que lui il est d'origine libanaise en plus et elle est elle est d'origine elle est d'origine euh qu'est-ce qu'elle est elle est polonaise ouais d'origine sincèrement on (n')a pas compris qu'ils l'aient pas mis là et ils franchement ils l'ont mis où alors ben dans l'école qui est juste de l'autre côté du boulevard Vincent Auriol pauseinstantaneousvous savez qui surmonte un peu le ah oui je vois ouais ouais donc ils ont demandé une dérogation boulevard Vincent Auriol bon parce que la structure était pauseinstantaneousune dérogation et ils l'ont obtenue oui d'accord c'était facile à l'époque à l'époque c'était facile ouais je pense plus que maintenant oui plus que maintenant et euh tout ça parce que la structure de l'école était plus plus classique ouais et que nous c'était une nouvelle école non oui «instantaneousune nouvelle école »instantaneousouais ouais pauseinstantaneousoui donc vous tant mieux enfin je veux dire enfin nous c'était pas y a pas eu de méfiance en fait aucune non aucune par rapport à cette école ou comme ça moi je suis pas d'un naturel méfiant oui d'accord d'accord et et et par rapport aux gens je crois que non et puis euh pareillement comment ça s'est passé après pour le pour quand les enfants sont allés à l'école ?instantaneousoui y avait non y avait aucune méfiance d'accord ou quoique ce soit y avait plutôt pour le collège ou le collège alors oui le collège si pauseinstantaneousje reconnais que ma fille a pas été à ce qu'on appelle le collège Yeo Thomas pauseinstantaneousqui maintenant s'appelle Elsa Triolet ah oui je crois d'accord parce que là la population c'était pas une question de de population de population mm je pense que c'était euh une question de d'ambiance scolaire pauseinstantaneouson (n')arrêtait pas de nous dire que les enfants étaient beaucoup livrés à eux-mêmes d'accord pas beaucoup de discipline sans qu'on soit ouais ouais ouais des parents vraiment très pauseinstantaneousbon voilà mais bon pas une ambiance portée sur le travail voilà ouais pauseinstantaneousouais d'accord c'est ce qu'on disait alors je sais pas si c'était vrai et comme on était à la limite de deux collèges mm mminstantaneouset ben ils sont allés au collège Raymond Queneau mm mminstantaneousjuste voilà à la frontière du Cinquième voilà exactement alors c'est ça hein boulevard Saint-Marcel ?instantaneousvoilà mminstantaneousoui oui oui je vois bien bon et là c'est vrai que la population était quand même faite d'une façon très différente ouais de la nôtre enfin de celle qu'on connaissait ouais dans notre quartier ouais population beaucoup moins mélangée oui beaucoup moins pauseinstantaneousje dirais oui euh défavorisée ouais quelque part mais bon une population assez homogène oui la seule chose qu'il y ait eue dans cette école c'est qu- euh dans ce collège c'est qu'à un moment donné ils ont ouvert une des classes euh pauseinstantaneousdes classes langues étrangères enfin de gens qui arrivaient de n'importe quel pays c'est-à-dire que on a vu arriver dans le collège il y avait une classe oui qui était ouverte pour les enfants dont les parents arrivaient de tous les pays donc d'accord avec un mélange de langues incroyable ah oui mais moi je m'étais portée volontaire parce que je travaillais pas le mercredi mm mminstantaneouspour leur apprendre pour les suivre le français ou pendant les pendant les pendant l'éco- oui pendant oui voilà l'apprent- mais je m'étais oui vite rendu compte que pauseinstantaneousc'est des enfants qui avaient un super niveau scolaire ouais ce qui leur manquait d'accord c'était de réajuster la langue oui mais sinon mais sincèrement ils ont pas voilà c'était pas des enfants en en difficulté scolaire oui en difficulté de langue et tout d'accord d'accord et là je m'en suis vite rendu compte je me suis dit oui «instantaneousattend là on est en train de pauseinstantaneousc'est du gâteau de les aider oui donc oui oui bien sûr bien sûr c'est pas »instantaneousc'était rien de voilà bon et donc là finalement vos deux enfants ont été dans ce oui oui oui collège c'est ça même si on se pauseinstantaneousmême si au départ on est en tant que parents pauseinstantaneouson se on ne se veut pas quelque part pauseinstantaneousélitistes oui on l'est quand même on l'est quand même ouais plus on vieillit plus on a envie ouais ouais que ce soit bien donc c'est horrible et moi je me souviens que mes parents m'ont changé de collège hein ah oui oui ça me ils m'ont ouais oui j'ai fait du russe ouais pour aller dans un meilleur collège oui pauseinstantaneousoui oui pauseinstantaneousoui donc ça ça s'est toujours fait sans doute pauseinstantaneousoui non non mais on est d'accord oui puis euh bon après ils ont été à Raymond Queneau après ils sont rentrés à Fénelon enfin voilà oui d'accord ma fille a même terminé à Louis-Le-Grand oui oui oui oui oui oui oui enfin je veux dire c'est évident que oui il y a eu mais c'est aussi ses euh un parcours scolaire choisi ses résultats scolaires qui ont fait qu'elle qui qui ont permis ça voilà exactement pauseinstantaneousmais euh voilà bien sûr oui oui pauseinstantaneousparce que c'était mais c'est là où on est très contradictoires dans nos oui pauseinstantaneousoui dans notre façon de penser c'est que autant quand ils sont oui à l'école on accepte en maternelle en primaire mm mminstantaneousà condition que les acquisitions je veux dire indispensables soient faites mminstantaneousc'est-à-dire lire écrire compter et s'exprimer et être curieux mminstantaneousje pense qu'on devient éliti- enfin moi je le suis devenue clairement complètement je veux dire j'avais pas envie que mes enfants fréquentent mais suite de syllabes incompréhensiblesinstantaneousouais d'accord je les aurais jamais mis dans le privé hein ça certainement pas mais vous l'êtes devenue avec vos enfants oui parce que c'est ça j'avais envie qu'ils soient qu'ils aient une qu- qu'ils aient une bonne formation voilà tout simplement qu'ils qu'ils côtoient des enfants qui travaillent exactement ouais ouais pauseinstantaneousc'est peut-être un a priori ridicule mais euh non non moi je je vois bien que je je je fais pareil hein ouais effectivement je suis moins ouverte que ce que je pouvais oui oui ça aussi on est penser rireinstantaneouslorsque ce sont voilà exactement bon enfin oui oui oui nos enfants oui le problème est oui on oui d'accord et euh et et par exemple pour vos petits-enfants et est-ce que le problème s'est posé de la même façon pour l'école non pauseinstantaneouspour ma fille c'était primaire pour le collège ah ben pour ma fille c'était évident que ses enfants allaient aller à l'école à côté ouais parce qu'elle était à côté et puis elle la connaissait elle la connaissait c'était son école donc oui mais ça a beaucoup changé dans la structure ouais dans la façon d'enseigner parce qu'il y a plus cette conception de pauseinstantaneousde aires ouvertes où ça fonctionnait un peu comme pauseinstantaneouspar ateliers si vous voulez oui d'accord encore de notre époque ça s'est vite même s'il y a pas de cloison ça s'est vite cloisonné ah ouais vous voyez ce que je veux dire c'est que l'enseignement est revenu oui oui finalement assez traditionnel mm mminstantaneousalors que nous on a bénéficié quand même de pédagogies je veux dire plus ouvertes d'accord d'accord surtout en maternelle en primaire ça a été mais encore que un peu expérimentale un peu expérimentale voilà alors peut-être ouais et ça s'est vite je pense que c'était au bon vouloir de du directeur ou de la directrice que ça s'est maintenu ou pas finalement mm mm mminstantaneouset dans l'esprit aussi des instituteurs enfin des maitres d'écoles parce que je pense que c'est pauseinstantaneousc'est un peu plus compliqué de fonctionner tous ensemble que chacun dans son coin oui c'est sûr voilà mminstantaneousalors après maintenant ma petite fille vient d'êt- de rentrer mminstantaneousen sixième mminstantaneousbon il se trouve que les parents / sont, se sont / séparés mminstantaneousdonc euh ben la petite suivant qu'elle était domiciliée chez son père ou chez sa mère elle n'avait pas ah c'était pas le même collège accès au même collège et finalement ben elle a été accès je crois que c'est de par sa mère mm mminstantaneouseuh au collège Raymond Queneau euh non au collège Claude Monet ?instantaneousClaude Monet ?instantaneousoui ce qui convenait Claude Monet ce qui convenait complètement à ma fille et je crois que ce qui convenait l'autre collège c'était justement Elsa Triolet où moi rireinstantaneousj'avais eu j'avais pas eu envie que mes enfants soient rireinstantaneousalors est-ce que j'ai répercuté ça à ma fille rireinstantaneouspossible mm mminstantaneousje sais pas si c'est fondé ou pas j'en sais rien voilà d'accord toujours est-il que ma petite fille elle elle est à Claude Monet et ça ça se passe très bien ouais ouais est arrivée à Claude Monet ah ouais ouais et ça se passe très bien ouais voilà voilà donc en fait c'est le collège du du secteur exactement hein donc pour ça c'est c'est bien tombé oui oui bien sûr que moi voilà j'ai j'ai pas j'ai ce que j'ai pas fait moi pour ma fille oui ou pour mon fils oui oui ouais mais bon parce que parce qu'il y avait pas Claude Monet dans la voilà euh voilà oui oui c'est ça dans le dans le territoire il y avait Claude Monet mais c'était syllabe incompréhensibleinstantaneouspas oui oui oui pour nous c'est ça voilà et moi j'aurais même à un moment donné je voulais absolument les mettre dans le privé enfin suite de syllabes incompréhensiblesinstantaneousoui suite de syllabes incompréhensiblesinstantaneousmon mari était hostile à tout ça suite de syllabes incompréhensiblesinstantaneousles enfants suite de syllabes incompréhensiblesinstantaneouset j'avais toujours dit «instantaneoussuite de syllabes incompréhensiblesinstantaneousavec les enfants du quartier »instantaneousoui mais je trouve qu'effectivement en sixième oui il y a un énorme changement les enfants oui ont des las- relations qu'on ne maitrise pas mm mminstantaneousils ont mm mminstantaneousce qui est oui normal ils deviennent adolescents adolescents donc voilà oui oui peut-être qu'on a plus de craintes je pense qu'on a plus de craintes oui je sais pas oui oui oui oui oui voilà mais enfin bon pauseinstantaneousautrement le quartier je trouve que pauseinstantaneousil est pas très bien entretenu il est pas très bien entretenu c'est ça ?instantaneousnon non non je trouve oui je trouve qu'il se il se dégrade ah il se dégrade euh oui oui par rapport à ce que c'était rireinstantaneousah oui oui mais alors qu- qu'est-ce qui je sais pas il est plus sale ?instantaneousoui plus sale je trouve oui exactement vous voulez dire ?instantaneousles trottoirs les mais euh pauseinstantaneousoui alors ça c'est vrai il y a toujours des crottes de chien bon ça me gène pas plus que ça mais pauseinstantaneousaprès il s'est énormément construit oui il y a beaucoup plus de monde donc il s'est beaucoup construit bien sûr oui oui non mais c'est pas encore le monde moi le monde oui pauseinstantaneousnon mais je veux dire ça me gène pas je trouve que les gens il y a beaucoup plus de monde donc c'est plus difficile peut-être de je sais pas oui oui peut-être oui que que tout soit propre je sais pas et puis surtout je trouve que ce qui est dommage enfin regrettable c'est que ça a été fait sans unité architecturale ah oui donc c'est quand même pas d'accord tout pauseinstantaneoustout venant c'est pas un beau quartier hein quand même voilà un peu tout venant ouais voilà tout venant ouais mais alors par exemple ils ont quand même refait qu'est-ce que j'ai vu qu'ils avaient refait je sais pas si vous voyez vers au bout de la rue Esquirol devant le boulevard de l'Hôpital par exemple là ils ont fait un petit square euh oui oui oui non non mais ça c'est sûr ils essayent mais mais il y a pas beaucoup d'espace pour les espaces verts enfin ceci dit ouais nous le le pauseinstantaneousle petit square que vous connaissez oui Héloïse et Abélard quand on est arrivés il n'existait pas voilà oui c'était euh oui qu'est-ce qu'il y avait comme parcs alors alors il y avait rien il y avait pas il y avait le parc de Choisy quoi il y avait rien il y avait le parc de Choisy mminstantaneouspauseinstantaneousalors que là non même là on ne on traverse la passerelle d'accord même de la grande bibliothèque on est tout le temps dans un square enfin dans un jardin à Bercy mm mm à Bercy et tout voilà oui oui nous quand on pauseinstantaneousexactement donc c'est presque naturel d'aller à Bercy finalement ouais enfin moi maintenant je fréquente moins c'est pas si loin les parcs ouais rireinstantaneousparce que je je promène plus mes mes enfants voire mes petits enfants pauseinstantaneousmais nous quand on voulait promener nos enfants on allait au Jardin des plantes ou au Luxembourg ouais ouais ouais enfin voilà je veux dire c'était au spa- au parc de Choisy mais qui était loin d'être aussi enfin pauseinstantaneousétait pas entretenu comme il est entretenu maintenant il était beaucoup moins agréable d'accord pauseinstantaneousouais ouais avant pauseinstantaneousouais maintenant ça va ouais ça va à peu près il s'est amélioré et et que que pensez-vous du du nouveau quartier là ben je sais pas je sais pas comment bon je suis assez contente qu'il y ait ce qu'on appelle pauseinstantaneousles start-ups qui vont s'installer là mminstantaneousdans le tout prêt parce que je pense que ça va dynamiser mminstantaneouspeut-être l'emploi ouais j'en sais rien autrement ben euh pfinstantaneousça vous plait pas trop ces grandes tours c'est pas très beau non non je trouve que là on est plutôt dans un truc assez encaissé mm mminstantaneouspar contre ça a dyn- dynamisé le commerce c'est sûr maintenant est-ce que c'est le commerce que j'aime pauseinstantaneouspeut-être pas envie d'avoir de voir habiller tout le monde en H&M et en Monoprix rireinstantaneousmais bon voilà rireinstantaneouset alors le le fait qu'il y ait justement le Monoprix le ben je trouve ça bien je trouve ça bien H&M mais je trouve que le cinéma par exemple ah ben le cinéma c'est super agréable le cinéma pas très loin ça ça c'est bien quand même pauseinstantaneousouais oui oui c'est super mais c'est pareil le cinéma moi je vais dans ce cinéma quand j'y vais toute seule c'est-à-dire que je traverse pauseinstantaneousbon moi je travaille plus ouais ouais ouais depuis un certain temps mon mari travaille toujours il est beaucoup moins libre que moi ou sera moins libre que moi pauseinstantaneouset dans ce cas-là moi il / est, c'est / très facile d'aller au cinéma ouais pauseinstantaneousouais toute seule mais si par exemple on sort tous les deux ouais ou avec des amis ouais j'ai pas envie d'aller dans ce quartier ah j'allais po- j'ai envie de chan- vous n'allez vous n'allez jamais là finalement non j'ai envie de changer de quartier ouais ouais moi le quartier je le fréquente tous les jours et tout donc euh ouais j'ai envie d'être peut-être que ça soit quelque chose d'un peu plus festif donc donc c'est plutôt dans des petits quartiers vers où que vous allez moi j'adore aller pauseinstantaneousà à l'Arlequin j'adore aller ah oui rue de Rennes j'adore aller dans les quartiers pauseinstantaneousben je sais pas du Cinquième du Sixième du Cinquième du Sixième par là voilà voilà oui Montparnasse non moins j'aime moins pauseinstantaneousSixième oui Le Marais voilà peut-être aussi non Cinquième Sixième plutôt Le Marais oui on est snob ou on l'est pas rireinstantaneousrireinstantaneousça c'est sûr rireinstantaneousrireinstantaneousnon mais rireinstantaneousc'est un peu les lieux de votre jeunesse exactement voilà je pense que et c'est quand même aussi hein que vous connaissez bien c'- pourtant c'est des quartiers qui ont changé parce que mminstantaneousmais c'est des quartiers agréables mon mari a fait des études oui avec des mais c'est quand même un quartier beaucoup plus étudiant des petits cinémas arts et d'essais c'était un c'était oui c'est re- ça c'est resté oui ça c'est resté mais ce que je veux dire la population qui fréquente pauseinstantaneousa changé ces quartiers beaucoup ouais je trouve que c'est plutôt les touristes aussi ouais pauseinstantaneousouais c'est vrai c'est plutôt les bobos c'est plutôt voilà ouais ouais qu'avant c'était des quartiers d'étudiants ouais voilà ouais ouais et après c'est vrai on a quand même connu ben l'ouverture de l'é- de la fac pauseinstantaneoustape sur la tableinstantaneouseuh Tolbiac oui on peut pas dire pour autant que de pauseinstantaneousde de Paris Sept ?instantaneousvous voulez dire euh c'est ça ah non rue de Tolbiac en face de la médiathèque alors oui Tol- de rue de Tolbiac là pauseinstantaneousoui pauseinstantaneousoui pauseinstantaneousoui voilà oui on peut pas dire que pour oui l'autant le quartier soit devenu étudiant non non c'est très particulier en revanche en revanche oui avec la les nouveaux locaux oui ouais ouais de Paris Sept plus lorsqu'on va là-bas il y beaucoup d'étudiants plus oui pauseinstantaneousoui oui moi j'y vais moins je suis allée en cours bon pauseinstantaneousje dirais en pauseinstantaneousen université du troisième âge mm mminstantaneousvoilà mm mminstantaneousmais c'est vrai que c'est un quartier qui est qui qui est assez agréable je trouve mm mminstantaneousqui est pas mal fait pauseinstantaneousoù il y a plus d'unité finalement qu'ici oui où là c'est vraiment hétérogène oui exactement oui oui et et c'est ça qui pauseinstantaneousqui est choquant un peu puis il est un peu plus aéré quand même comme quartier ouais même s'il y a beaucoup d'immeubles il fait plus aéré parce qu'il est quand même entrecoupé ouais de petites et est-ce que par exemple ici il y a des immeubles que vous trouvez carrément moches ben oui oui pas beaux moi justement ce qui se passe dans la rue Dunois je veux dire y a pas un immeuble bien ouais c'est moche c'est vraiment moche ouais ouais tous ces immeubles rue Dunois ben par exemple en face de la rue Baudoin ou la rue Clissons mm mminstantaneousoui c'est vrai pauseinstantaneousc'est pas très beau ouais ces immeubles qui sont construits sont pas beaux c'est pas bon ça me choque pas plus que ça mais ouais ils sont pas très hauts ils sont pas très élevés d'un autre côté si vous me demandez «instantaneousest-ce qu- pauseinstantaneousnon voilà non ok pauseinstantaneousbon c'est pas mais on peut pas d- non mais c'est pas des c'est pas des immeubles pierre de taille non c'est ça c'est sûr pauseinstantaneousnon non pauseinstantaneousouais n'importe comment pauseinstantaneousouais ouais bien sûr même si on peut pauseinstantaneousconsidérer que ça peut évoluer c'est pas grave mais on peut pas dire qu'il y ait beaucoup de recherche at- ouais architecturale et pourtant certains sont classés certainement en tout cas dans ma rue là c'est vrai ?instantaneousrue Domrémy c'est le cas ah oui je vois oui pauseinstantaneousun immeuble que je trouvais affreux rireinstantaneousqui est avec une juste à côté de là où j'habite des coursives là ?instantaneousoui pauseinstantaneousoui oui je l'ai vu se construire oui pauseinstantaneousc'est ça pauseinstantaneousil est classé ouais ouais oui parce qu'il a été fait par un architecte je sais plus lequel mais oui voilà donc finalement je le regarde d'un d'un avec d'un autre oeil oui bien sûr oui mm avec un nouveau regard je me dis «instantaneousah oui peut-être qu'il est intéressant »instantaneousouais ben on les avait visités ces apparts ah d'accord c'est très particulier oui pauseinstantaneousoui c'est particulier y a c'est moi aussi j'y suis allée mminstantaneouset et franchement y a des courants d'air partout ouais je sais pas ouais cage d'escalier le la pluie entre dans la cage d'escalier je ne sais pas d'où venait l'idée lumineuse je sais pas ouais non mais l'architecte mais rireinstantaneousenfin bon pauseinstantaneousbon mais ceci dit je trouve que c'est un quartier qui est prêt de tout voilà oui donc euh pratique alors pratique ouais c'est beaucoup euh pour les commerces notamment les ben les commerces moi je fais mes courses dans le quartier hein ouais vous vous faites tout dans le quartier ?instantaneousest-ce qu- sans problème ça c'est pas pauseinstantaneouspratiquement est-ce que par exemple vous allez pauseinstantaneousau Carrefour Bercy ah non pas du tout ou comme ça non pas du tout non peut-être peut-être que quand j'étais chargée de famille je veux dire ça m'arrivait d'aller ouais de temps en temps faire un gros plein ouais mais y avait pas Franprix à côté donc ouais j'ai un Franprix voilà non je vais pas je vais pas dans les grandes surf- ouais ouais j'ai horreur des grandes surfaces donc vous achetez tout voilà dans le quartier exactement et puis maintenant qu'ils ont ouvert un magasin bio de légumes bio ouais ça me va très enfin bio ou pas d'ailleurs ouais mais voilà donc non je fais tout dans le quartier d'accord je trouve qu'il y a de bons commerces ouais de temps en temps si j'ai envie d'acheter un énorme un très bon gâteau j'irai pas dans le quartier mm mminstantaneousmais je veux dire mais au le marché aussi oui oui oui si si moi j'aime bien parce que au contraire vous allez au marché ouais ouais toute cette activité marché et tout je trouve que c'est sympa et puis ça reste ouais assez populaire et ouais plutôt mais c'est vrai que pour les gâteaux c'est pas c'est pas top non c'est pas terrible non moi non plus je connais pas suite de syllabes incompréhensiblesinstantaneousj'en fais des non des bons chez moi rireinstantaneousnon je veux dire une c'est mieux oui oui oui oui une cuisine familiale je veux dire traditionnelle si on veut un truc plus sophistiqué ben oui on on je vais dans un autre quart- voilà exactement va chez un bon pâtissier c'est ça mm mm mais bon je trouve qu'autrement non on est très bien mm mminstantaneouspauseinstantaneouson est très bien lotis au niveau des petits commerces ici moi j'aimerais pas que ça disparaisse oui il y a un bon tissu là y a un bon tissu y un bon fromager c'est c'est vrai il y a un très bon boucher ouais y a des et est-ce que vous avez été au théâtre rue du Chevaleret alors je suis allée une ou deux fois ouais Théâtre 13 je suis allée une ou deux fois ça vous a pas convaincue ?instantaneousc'est-à-dire que j'ai pas un mari qui adore le théâtre donc il faut que je me trouve mminstantaneousd- alors moi ça m'est arrivé d'y aller une fois seule mminstantaneousmais j'aime bien y aller en bande mm mminstantaneousje trouve ça plus sympa mm mm mminstantaneousdonc non on va pas trop au théâtre tout compte fait oui d'accord c'est pour cette raison mais pas ouais ouais c'est pour cette raison mais j'ai regardé la programmation je sais qu'elle est intéressante ouais ouais j'ai des / amies, amis / qui y vont qui trouvent ça super bien mminstantaneousnon y a des des choses bien ouais et c'est un peu dommage que je le fréquente pas parce que ce que je trouve désagréable à Paris c'est que si vous avez pas réservé pauseinstantaneoussi vous êtes pas abonnés dans les grands théâtres parisiens ah oui c'est compl- ça peut être ça peut être très compliqué vraiment ouais voilà non ça c'est vrai c'est vrai que c'est dommage de pas ça peut être mais avant y avait quelque chose qui était super ici pauseinstantaneousc'était à la place là de de la du foyer oui c'était le théâtre Dunois qui était là le théâtre Dunois pas pas celui dont on parle Dunois qui est maintenant pauseinstantaneoussi mais avant c'était un petit théâtre ah oui qui était là d'accord je parle d'un temps oui oui oui très ancien hein et ça ça fonctionnait bien ah ouais c'était super ah oui y avait vraiment de la bonne musique ah oui y avait y avait du bon théâtre y avait du théâtre pour enfants qui était génial mm mminstantaneousalors j'ai pas connu pauseinstantaneousparce que j'avais plus l'âge d'avoir des enfants à amener au théâtre petits pauseinstantaneousy avait des spectacles assez assez bons moi je me souviens d'avoir écouté des chanteurs supers et tout pauseinstantaneousdonc on venait souvent avec avec les enfants en groupe de copains là ou avec des copains ouais ouais ah oui ah c'est dommage ça ouais ceci dit je me suis pas intéressée à la programmation du théâtre Dunois qui est ouais rue je sais pas c'est un peu expérimental pauseinstantaneousc'est pour les enfants oui mais c'est toujours un petit peu pauseinstantaneousmm mminstantaneousparticulier comme ici pauseinstantaneousouais on pauseinstantaneouson (n')accroche pas forcément y a aussi une chose qui enfin qui était enfin pauseinstantaneousde notre pauseinstantaneousenfin des habitudes qu'on avait entre amies comme on travaillait toutes évidemment pas mal mminstantaneouspauseinstantaneousle samedi matin en général était cons- enfin rireinstantaneousétait les enfants avaient école le samedi matin ah oui oui oui bruit de boucheinstantaneousétait consacré aux courses et au ménage et souvent on était tout un groupe de copains à se retrouver ouais dans les petits restaus du coin ouais et on allait place Pinel pauseinstantaneousoù c'était un couple qui tenait ça avec le grand-père c'était génial ouais et y avait des grandes tablées les enfants là là où il y a le café ou je sais pas il pouvait y avoir je crois que ça existe ça existe plus d'accord plus non pauseinstantaneousça existe plus mais vraiment ce c'était bien ce ce restaurant qui était vraiment ouais la cuisine on ne peut plus enfin ouais ouais ouais mais c'était bon ouais pauseinstantaneouset c'était bien fait facile voilà poulet frites steak frites pauseinstantaneouset on était je sais pas pauseinstantaneoussept huit couples ah oui avec nos gamins à manger là tous les samedi ou très souvent oui oui oui oui parce que c'était pas du tout cher donc on pouvait se le permettre et on savait que le samedi on faisait pas à manger et ah ouais qu'on se retrouvait tous là ah oui c'était super vraiment oui oui ah oui ça c'était bien oui oui je dis ça mais alors pauseinstantaneousoui ?instantaneousparce que avant le théâtre Dunois il y avait aussi ça il y avait un petit restau ah d'accord tenu par euh comment ils s'appellent les gens qui étaient pauseinstantaneousChez Trassoudaine pauseinstantaneousvoyez ?instantaneousoui les Trassoudaine qui sont là place pauseinstantaneousbruit de boucheinstantaneouscomment elle s'appelle cette place pauseinstantaneousla place qui est vers vers la rue nat- ben place Nationale je pense place Nationale pauseinstantaneousvous savez quand vous reprenez la rue Lahire et tout ça vous arrivez oui pauseinstantaneousoui pauseinstantaneousoui pauseinstantaneousoui place dans sur une petite place puis il y a pauseinstantaneousun restaurant non je vois pas en fait ah oui et donc c'était pauseinstantaneousd'accord qui s'appelait Chez Trassoudaine je crois pauseinstantaneouset lui c'était les parents qui étaient là c'était une cuisine et c'était super bon voilà c'était pas bon mminstantaneousc'était on s'en fichait mais ah c'était pas bon mais on se retrouvait là de non et il y avait d'autres copines d'accord qui avaient monté une crêperie aussi pauseinstantaneousdans la rue comment elle s'appelle pauseinstantaneouseuh la rue qui continue la nôtre là bref la rue Dunois et rue rue du Dessous-Des-Berges la rue euh du Dessous-Des-Berges ouais ouais pareil là il y avait ah ouais une crêperie d'autres filles qui tenaient ça ouais et on avait trois restaus ouais d'accord où on allait tous les samedi et je pense que ça s'est perdu ce genre de ouais et pauseinstantaneousouais pauseinstantaneousça s'est perdu y a y a plus de restaurants comme ça qui vous font a- je pense qu'il y a des pr- envie ou il y a seulement des restaurants asiatiques qui le font mm mminstantaneousdes pizzerias mm mminstantaneousmaintenant et tout mais alors mais il y avait cette habitude oui oui mais c'est ça c'est ça qui était important aussi c'était l'habitude que vous aviez vraiment chez nous de pauseinstantaneousvoilà exactement pauseinstantaneousouais d'aller avec vos amis ouais voilà et on se disait ouais franchement on avait tous des des revenus tout à fait pauseinstantaneousinégaux enfin ouais pauseinstantaneousouais je veux dire y avait des gens qui avaient plus d'argent enfin voilà c'était pas du tout oui c'était pas pauseinstantaneousoui c'était pas ça le problème ouais c'était pas ça le problème c'était que vraiment c'était accessible à tous et que pauseinstantaneouson on pouvait se retrouver là entre amis pauseinstantaneousouais voilà pauseinstantaneouset voilà et on savait que les enfants étaient ravis de ouais se retrouver au restaurant ouais avec un menu invariable ouais et puis nous ben on discutait de notre semaine ou ah c'est formidable ça ouais je sais pas ouais ouais donc c'était très sympa comme une autre voilà voilà nous on est tous arrivés sans famille on(n')avait pas nos nos parents ni nos pauseinstantaneousni enfin nos voilà personne espèce de famille finalement une famille élargie pauseinstantaneousben oui c'est ça pauseinstantaneousouais des cousins ou ouais je crois qu'on s'est créé notre famille ouais c'est ça mm mminstantaneouset j- alors que maintenant peut-être que la différence c'est que nos enfants sont restés à Paris mm mminstantaneousdonc nous les grands-parents on est là et mm mminstantaneousdonc vous voyez vos enfants voilà nos petits-enfants vos petits-enfants plus et je vois que parmi mes / amies, amis / c'est à peu près la partout c'est la même configuration ouais ouais même si les enfants ouais d'accord pauseinstantaneousdonc sont pas vraiment ouais dans le quartier ils ont toujours choisi choirgiinstantaneouspauseinstantaneouscherché le quartier le plus proche de chez leurs parents ah ouais pauseinstantaneousc'est bien ça enfin pour pour vous c'est pour ben les pauseinstantaneousben je pense les services qu'on peut rendre oui ah ben moi je trouve ça génial ah ouais pauseinstantaneousqu'ils aient pas voulu changé non enfin je pense qu'on leur rend service quelque part parce que quand même pauseinstantaneousils se ils se sent- ils se sentaient bien ici aussi je pense sans doute voilà pauseinstantaneousoui oui même si oui alors que tout le monde convient que le quartier est pas superbe hein oui d'accord tout le monde est d'accord là-dessus mais quand même rireinstantaneouson reste bon voilà pauseinstantaneousmais oui mais voilà on reste on reste voilà et euh parce que je pense que nous au niveau des enfin des petits-enfants ouais moi je travaille plus je suis à la retraite depuis quand même pas mal d'années pauseinstantaneousje pense que je rends des services à ma fille oui oui oui mais en même temps moi ça me ça me stimule ça m- ah oui complètement donc je trouve que voilà ben ça vous fait plaisir ben oui bien sûr donc vous les prenez chez vous pauseinstantaneousles petits-enfants pauseinstantaneousah oui ils viennent et franch- pauseinstantaneousoui oui ils viennent déjeuner là le mercredi en général quand ils étaient plus petits souvent ils pouvaient venir dormir un soir mm mminstantaneouset puis les parents sortaient mm mminstantaneousça se produit moins maintenant mm mminstantaneousparce qu'ils peuvent se garder seuls ouais je pense mais euh oui oui oui non il y a toujours cette entraide et puis ce plaisir à se voir oui et je remarque et puis que mes copines c'est pareil pauseinstantaneousoui d'accord me disent la même chose oui pauseinstantaneousoui oui donc du coup la génération de de de votre fille peut-être est est elles sont restées là elles sont restées là ouais c'est ça pauseinstantaneoussont restés quelques uns sont restés là je pense ben enfin quelques uns sont restés là en tous les cas oui oui oui pauseinstantaneousoui d'accord ou pas loin ou pas loin en tous les cas ouais pas loin du domicile ouais ben du euh voilà exactement parental mm mm non ben c'est bien pauseinstantaneouset parce que je pense que les et donc finalement pour vous ce serait quoi votre quartier pauseinstantaneousvous me parlez de la place Pinel vous avez parlé de Bercy ça irait jusque là non ou pour moi non le quartier c'est euh ben c'est la rue de Patay c'est ma rue Dunois ouais parce que toutes mes activités finalement pauseinstantaneousje veux dire que je vais à la piscine rue Dunois je ouais enfin en ce moment elle est fermée mais je vais recommencer mes cours ouais de gym aquatique je fais mes courses dans la rue de Patay ouais voire la rue de Tolbiac parce que j'adore le fromager et le ouais et le le boucher qui est là quoi ouais ouais voilà moi mon quartier c'est ça mais c'est ça ouais c'est circonscrit là après euh ce que je trouve c'est que le fait qu'il y ait la ligne quatorze effectivement mm mminstantaneousme permet de m'échapper de mon quartier très rapidement mm mminstantaneouset d'aller mon fils il habite dans le dix-septième ouais ben par la ligne quatorze et avec ah oui Saint Lazare ?instantaneouspauseinstantaneousc'est ça mm mm voilà j'y suis euh à Saint Lazare et après j'y suis en en trente en trente minutes oui donc c'est c'est pratique minutes quoi donc c'est formidable oui oui oui donc c'est vrai que pour les transports qu'est-ce que vous diriez ça ah ben ça a beaucoup changé ah oui énormément non puis ça a beaucoup changé ça ouais en bien voilà là puis alors puis alors la la chose aussi qui a beaucoup changé pour moi c'est le c'est le vélib moi je me déplace oui moi je me déplace ah oui le vélib aussi pauseinstantaneousah oui beaucoup à vélo donc je trouve ça génial ouais mais pour aller où alors au cinéma justement au cinéma à l'Arlequin à l'Arlequin ou ou des fois souvent quand on sort avec mon mari on pauseinstantaneouson on va chez nos amis on fait s- un des deux trajets en métro d'accord et l'autre à vélo ah oui mais on peut aller loin c'est pas grave oui oui oui je veux dire voilà non le vélib a beaucoup changé aussi nos habitudes enfin moi je me déplace pauseinstantaneousbon ma mère vient de décéder mais ma mère mm mminstantaneousavant était en maison de retraite enfin elle est morte il y a trois mois pauseinstantaneouselle a vi- sa maison de retraite était pauseinstantaneousvers Port-Royal mm mminstantaneousje prends un vélib j'étais en dix minutes ouais d'accord oui oui donc je trouve que ça aussi ça ça a modifié pauseinstantaneousla circulation dans Paris oui moi je suis une adepte de vélib j'adore ouais ouais ouais c'est pratique ouais c'est pratique ouais je trouve que ça fait vraiment du bien c'est pratique c'est vrai qu'il faut être pauseinstantaneousprudent ouais mais je trouve ça a aussi beaucoup enfin la ligne quatorze et vélib fait que dans le quartier on on est très vite sortis du quartier ouais d'accord donc ça c'est agréable ah oui si si pauseinstantaneousoui oui ce ce côté de pouvoir sortir comme comme ça oui pauseinstantaneousoui parce que ça du pauseinstantaneousdu quartier bon ici on a de la chance d'avoir nous un parking dans notre immeuble mm mminstantaneouspauseinstantaneousmais je vois bien y a plein de gens qui ont pas de voiture parce que mm mminstantaneousà à cause de de bon on (n')a pas c'est pas indispensable déjà pauseinstantaneousmais deuxièmement parce que y a un gros problème de p- stationnement mm mminstantaneouset vous prenez votre voiture de temps en temps rarement ou rarement rarement ou alors pour aller à l'extérieur de Paris oui c'est sûr surtout qu'on a une maison ailleurs donc on a besoin c'est ça pour partir en vacances ou pauseinstantaneousvoilà d'une voiture pour al- pour aller autrement dans cette maison si on (n')avait pas de maison on (n')aurait ouais d'accord oui oui même pas de voiture ici non franchement pas non pas besoin oui ce serait pas ce serait pas utile d'accord non non et le bus ?instantaneousPas pas tellement finalement pauseinstantaneousou le tramway non le tramway qui est pas très loin non plus on le prend deux f- une fois par an quand on va au salon du livre rireinstantaneousc'est tout porte de Versailles ?instantaneousc'est ça mais ouais exactement non mais c'est pas tellement des lieux où on va mm pauseinstantaneousd'accord ouais moi le gros de mes amis habite ben je sais pas dans le Neuvième ouais oui c'est ça et puis ouais je sais pas où encore dans dans dans le Neuvième beaucoup on a beaucoup d'amis dans le Neuvième et puis pauseinstantaneousdans le Seizième dans le Septième ouais donc on y va nous en en vélib en vélib ouais ouais moi j'aime bien et on p- on parlait beaucoup de mixité sociale mminstantaneousou comme cela est-ce que vous vous situeriez dans un groupe social ou pauseinstantaneousou pas pauseinstantaneouspar exemple cadre ou ou autre chose hein alors nous si vous voulez je dis ça complètement au hasard quand ben pfinstantaneousil se trouve que moi j'ai répondu à pas mal d'enquêtes de par mon travail et puis bon et tout on est inclassables quelque part parce que la profession de mon mari fait que c'est pas une prop- profession reconnue ouais quand vous remplissez les cases c'est toujours on doit remplir autre vous vous vous êtes autre autre aucune case vous êtes dans dans aucune case mais alors est-ce que vous moi oui je pense qu'on est quand m- vous vous sentez une appartenance ou pas pfinstantaneousfinalement je pense que c'est aussi pauseinstantaneousle fruit de d'un héritage mminstantaneousde de classe mm mminstantaneousdans le sens où bon on est tous les deux issus de milieux je dirais bourgeois de gens de professions libérales ouais euh avec peut-être une ouverture différente dans la famille de mon mari que de la mienne ouais mais le pauseinstantaneouseffectivement les gens qu'on fréquente pauseinstantaneousenfin qui sont nos amis oui sont soit des artistes entre guillemets sans prétention oui oui oui suite de syllabes incompréhensiblesinstantaneousde mon mari oui quant à moi moi j'étais cadre oui mais je me sens pas particulièrement non je suis pas une cadre dirigeante non je suis cadre pauseinstantaneousbon je dirigeais une équipe mais je me sens pas ouais cadre dirigeante du tout euh pfinstantaneoussi on parle des revenus ben oui effectivement je pense qu'on est plutôt dans les cadres même voire cadres supérieurs parce que mon mari mm mm mminstantaneousgagne très bien sa vie pauseinstantaneousmais au niveau je sais pas je me sens pas appartenir à non non absolument parce que finalement un groupe particulier en fait c'est ça nos amis pauseinstantaneousje sais pas parmi nos amis maint- nos nos amis quand même de vieille date c'est des gens qu'on a connus dans le quartier ici ouais enfin les parisiens et si je prends ben le tissu pauseinstantaneouson a des copains qui sont médecins on a des copains mm mminstantaneousqui ma g- ma grande amie est psychologue clinicienne mm mminstantaneouseuh qu'est-ce que je veux dire les autres ont fait l'ENA mm mminstantaneousdonc ils ont tous eu des voilà mais on s'est tous connus plutôt jeunes en fait ouais c'est ça donc on on ne savait pas en se faisant jeune on avait aucune idée de l'avenir professionnel des uns et ouais c'est ça des autres voilà donc c'est oui oui oui donc c- je me je me sens pas vraiment d'un m- je trouve qu'on a un milieu mm mminstantaneousenfin bon je peux pas dire qu'on (n')est pas des gens très privilégiés ça c'est sûr oui oui oui je veux dire on va pas nier non mais c'est pas mais au niveau intellectuel la question et au niveau mm mminstantaneousvoilà on est plutôt des gens qui pensons à gauche mm mminstantaneousmême si maintenant ça vaut pas on sait plus très bien mm mminstantaneousoù se situer pauseinstantaneousla classe politique je la connais enfin voilà je sais mais pauseinstantaneousje dirais que si on devait se définir nous sommes des gens privilégiés voilà c'est sûr vous diriez ça ouais et par exemple pauseinstantaneousvous n'avez pas envie de déménager dans d'autres quartiers du coup ça m'est arrivé de temps en temps pauseinstantaneousde me dire «instantaneousoui on serait mieux »instantaneous«instantaneouson pourrait aller dans le Cinquième Cinquième non oui je sais pas ou dans le Neuvième voilà ou dans le Neuvième ou dans le Sixième ou dans le Marais ou dans le Neuvième oui ça m'est arrivé mais c'était pas assez fort non pauseinstantaneousnon et puis pauseinstantaneouspeut-être la paresse aussi et puis l'appartement est quand même super l'appartement est agréable très agréable depuis que nos enfants ouais y sont plus ben on a de l'espace oui même si mon mari travaille dans quelque chose de très petit mais il a toujours oui mais eu donc euh c'est son lieu à lui c'est son lieu à lui c'est ça ouais et puis on a la chance d'avoir une maison en Bretagne qui est ouais très grande et comme je ne travaille plus on arrive à partager notre temps entre les deux ouais pauseinstantaneousouais ouais ouais pauseinstantaneousouais lieux enfin pauseinstantaneousmoi je trouve ça un luxe complet quoi je veux dire je pouvais pas imaginer un jour que vu la profession de mon mari enfin je veux dire oui c'est pas évident de oui oui voilà qu'on aurait accès mminstantaneousà plein de choses agréables ouais quand même voilà donc euh non ouais ouais je trouve que on est bien là où on est moi je me sens ouais donc c- c'est pas avec des envies non de grandeur non voilà non non c'est c'est non je trouve que c'est pauseinstantaneousvous savez plus vous vieillissez plus vous avez intérêt à être content de ce que vous avez rireinstantaneousoui rireinstantaneousparce que franchement c'est sûr et puis je trouve que quelque part pauseinstantaneouson a fait quand même pauseinstantaneouson emphasebegina emphaseendconnu l'époque où les choses étaient faciles ouais pauseinstantaneouséconomiquement économiquement c'est ça au niveau professionnel ouais même si mon mari a beaucoup travaillé je veux dire ouais voilà et moi aussi oui oui oui bien sûr oui oui j'ai quand même pas mal travaillé évolué dans mes dans mon boulot tout en privilégiant quand même l'ambiance familiale ouais pour moi c'était je viens d'une famille important de de gens qui ont connu beaucoup de soucis pauseinstantaneousde enfin voilà de de maladies de divorces et tout mm mminstantaneousmoi je tenais vraiment à maintenir ma à l'unité familiale pauseinstantaneouscontre vents et marées franchement c'était à l'unité pauseinstantaneousà l'unité familiale pauseinstantaneousouais d'accord pauseinstantaneousouais vraiment mon truc pauseinstantaneousdonc j'ai peut-être pas fait emphasebeginla emphaseendcarrière que j'aurais oui pu peut-être faire mais est-ce que j'avais vraiment d'ambition c'était pas je sais pas c'était pas l'objectif non absolument non voilà exactement principal apparemment c'était voilà mais je regrette rien ben non non non bien sûr puisque franchement absolument pas et j'ai tout le temps travaillé ça m'a toujours ouais été y avait pas de problème mais je trouve que oui on se sent aussi d'une période très privilégiée mm mminstantaneousoù les choses ah oui étaient plus faciles moi je suis arrivée à Paris mais alors est-ce que j'avais un travail eh oui j'ai pas eu à chercher du boulot eh oui et j'arrivais de province c'est ça oui est-ce que vous percevez des difficultés économiques alors dans le quartier ouais je pense qu'il y en a oui oui mais vous les je vois moi par exemple enfin pauseinstantaneousje trouve qu'il y a quand même pas mal de gens qui qui qui quémandent oui il y a pas mal de gens qui je vois bien les poubelles de supermarch- de ouais oui de Franprix sont quand même très oui non très très je sais très demandées très demandées voilà c'est ça euh je vois bien c'est vrai c'est vrai qu'on qu'à l'école on on le voyait pas non absolument pas ça c'est c'est pas ça date pas d'il y a très longtemps ça il y a quinze ans mettons ah oui quinze ans vous diriez ça doit faire pauseinstantaneousouais je pense oui oui ça fait déjà assez longtemps alors oui mais pas à notre époque oui mais oui pour pour vous dire c'est que la population pauvre de notre quartier oui celle qu'on considérait comme très pauvre a été complètement mis à l'écart oui c'est-à-dire qu'on l'a pauseinstantaneousexpulsée oui et on a plutôt mis des gens pauseinstantaneousqui sont peut-être des des ou- enfin des employés moyens ouais ou des employés qui ont quand même pauseinstantaneousun minimum de quoi vivre même oui qui travaillent oui il y a du chômage certainement mais je veux dire pas pas comme ce que non non voilà vous avez connu c'est ça et alors vous pensez que c- ceux qui viennent faire les poubelles de Franprix et cetera est-ce qu'ils habitent là je sais pas par exemple je crois pas non ou alors ils sont dans des foyers qui voilà je sais pas ou bien ils viennent ouais un peu pl- de la périphérie ils viennent ouais ouais exactement oui aussi en journée ici ouais pauseinstantaneousje crois pas qu'il y ait de mminstantaneouspauseinstantaneousenfin il y a moins d'immeubles insalubres mm mminstantaneousque quand on est arrivés ah oui je pense donc ça ça se voit ça se voit oui oui d'accord si c'est sûr ouais ouais donc finalement les difficultés économiques ça se perçoit aux gens qui viennent ouais exactement oui voilà pauseinstantaneousbon si vraiment on par- faire les poubelles qui mendient qui restent là assis on prend le parc ouais automobile moi c'est pas un truc qui m'intéresse ouais mais je vois pas des voitures rutilantes ah non pauseinstantaneousoui oui oui oui pauseinstantaneousnon effectivement il y en a pas les gens qui voilà on s'en fout d'ailleurs c'est pas l- pauseinstantaneousmais c'est plus un c'est plus non plus un critère mminstantaneousde de réussite oui parmi nos copains qui quand même ont des situations je veux dire pauseinstantaneoussans problème oui on (n')est pas des gens acharnés sur ouais le paraitre et le voilà c'est pas notre truc mais par exemple oui pauseinstantaneousoui et par exemple est-ce que n'on on parle tout le temps du chômage ou est-ce que vous avez eu des ben moi ça a été mon travail mon dernier boulot je m'occupais uniquement de cadres ouais pauseinstantaneousà reclasser donc évidemment ah oui j'en ai entendu mais j'ai pas fait parler une étude particulière sur le quartier non pauseinstantaneousmais enfin ça c'est sûr non non mais même des nous ce qu'on trouve c'est que à notre génération des personnes que vous connaissiez qui ont perdu leur travail à notre génération qui c'est-à-dire qu'on a maintenant tous ouais entre soixante-cinq et soixante-dix ans ouais je connais pas un de mes amis qui ait connu le chômage ah oui vaiment ah oui donc ça c'est ceux qui auraient pu c'est significatif quand même ouais auraient pu ont changé carrément d'orientation c'est-à-dire mm mminstantaneousqu'ils ont syllabe incompréhensibleinstantaneousfacilem- assez de capacités je veux dire pauseinstantaneousde pauseinstantaneousenfin d'évolution je veux dire de mm mminstantaneousde travail moi j'en suis le pur exemple mm mminstantaneouspour pouvoir évoluer pour rester actif oui bon on a su changer vous avez su changer pauseinstantaneousvoilà c'est ça pauseinstantaneousouais au moment mais peut-être parce que pauseinstantaneousparce qu'on était épaulés par des conjoints qui voilà mm mm mminstantaneouson avait peut-être moins de problèmes que certains mminstantaneousdonc ça ça aide quand même beaucoup mais à la génération des cinquante et cinquante-cinq ans oui il y a du chômage si si là oui beaucoup oui oui je pense beaucoup mais est-ce que vous vous connaissez des gens non je connais euh qui ont connu ça pas dans le quartier en tous les cas pas pauseinstantaneousouais ailleurs mais pas dans le quartier j'en connais ailleurs oui oui pas dans le quartier pas des pas des parents des enfants de pas des amis voilà pas pauseinstantaneousnon pauseinstantaneousmoi je n'ai des parents de vos enfants ou des connais personne dans mon entourage immédiat qui soit emphasebeginnos emphaseendamis ouais qui ont connu des difficultés économiques comme cela j'en connais un ouais si j'exagère j'ai un de mes cousins qui a per- qui a vraiment perdu son boulot mais ouais je sais pas il était pas de ce quartier si il est du quartier de de la de comment s'appelle de Choisy d'accord vers le vers le vers le square de Choisy d'accord mais autrement non je peux pas dire ici les gens bossent ouais ouais pauseinstantaneousles gens bossent tous pauseinstantaneousont tous travaillé et et par exemple des amis de vos enfants oui y en a oui enfin de votre fille alors mais pas tant que ça mais pas tant que ça je crois pas qu'elle ait beaucoup d'enf- de d'amis qui soient au chômage d'accord pas tant que ça ça s- ça se bat beaucoup hein ouais je trouve qu'ils sont très oui non mais c'est vrai que moi non plus pauseinstantaneousje cherche là je c- j'ai pas l'impression d'en connaître en fait alors il y a le fils de nos voisins oui qui est régulièrement au chômage mais c'est peut-être ouais le seul dans le pâté de maisons qui ait pas fait d'études pauseinstantaneousalors qu'il a des parents oui oui oui super diplômés ou je sais pas quoi et qui euh voilà qui et qui cherche ou qui se cherche ou qui ben qui lui il travaille dans la restauration donc il ah ouais ah oui parce que la restauration à Paris pourrait trouver du boulot tout le temps parce que il y en a tout le temps voyez mais je pense que c'est ouais quelqu'un qu- qu- qui enfin je dirais pas qu'il est inapte mais au travail mminstantaneousmais qui se fatigue vite quoi donc mm mminstantaneouspauseinstantaneousmais c'est vrai qu'on est une population de gens enfin mm mminstantaneousqui dans notre qui travaillent qui travaillons et qui ont en fait c'est ça oui peut-être la chance de effectivement mm mminstantaneousd'avoir toujours trouvé du travail ou oui peut-être mm ou qui ont bon par exemple ce matin pour situer pauseinstantaneousl'exemple de mon mari pauseinstantaneousqui lui donc mminstantaneousest illustrateur-dessinateur mminstantaneousje lisais un article dans le Monde il y a une enquête qui a qui est parue quand il a connu quand il a commencé à travailler ouais c'était pas gagné d'avance ben non mais il a quand même pauseinstantaneousvoilà ça s'est super bien passé ouais mais à l'époque dans sa profession il y avait peut-être trois-cent-cinquante maintenant ils seraient peut-être plutôt trois mille ou quatre mille ah oui pauseinstantaneousoui oui oui auteurs de bandes-dessinées donc euh il y a pas de la place pour tout le monde non on (n')a pas voilà donc euh je veux dire la situation évolue eh ouais et pour les jeunes je pense que c'est c'est plus difficile beaucoup plus difficile oui voilà oui pauseinstantaneousvous avez quand même cette impression ah oui pauseinstantaneousmais par contre je pense que c'est beaucoup plus difficile pour les pour les jeunes gens pour les jeunes enfin moi il se trouve que j'en connais pas mal mm mminstantaneousde jeunes qui débutent dans cette profession mm mminstantaneousils ont beaucoup moins d'exigence ils sont moins exigeants avec leur travail mm mminstantaneousque mm mminstantaneouspouvaient être les gens de ah oui de le de la génération ah oui mm mm oui au-dessus qui pourraient être / leur père, leurs pères / quoi voilà qui qui travaillaient plus ah oui oui aussi ?instantaneousah oui moi mon mari oui parce que quand il reçoit des jeunes il leur dit «instantaneouscombien de temps vous travaillez »instantaneoussyllabe incompréhensibleinstantaneous«instantaneousah bon pourquoi on travaille tous les jours »instantaneous«instantaneousmais oui on travaille tous les jours »instantaneousrireinstantaneouset mais quand il leur demande «instantaneousvous dessinez combien de temps par euh pour pour chaque euh oui oui par par semaine ou par jour »instantaneousils disent «instantaneousje sais pas pauseinstantaneousoui oui oui enfin là il en reçoit plus tellement ça le décourageait pauseinstantaneouset puis suite de syllabes incompréhensiblesinstantaneousà leur dire oui d'accord il était étonné finalement pauseinstantaneousde ce qu'il entendait pauseinstantaneousoui oui non c'est plutôt voilà étonné étotéinstantaneousil a pas de jugement négatif mais il disait «instantaneousc'est c'est fou »instantaneousla surprise il dit «instantaneousvous savez on travaille plutôt huit dix heures par jour que que dix heures par semaine dans ce métier hein ouais faut le savoir »instantaneouscomme dans tous les oui oui bien sûr métiers d'ailleurs comment vous voulez réussir ou quand vous voulez oui oui non mais mener à bien un projet trojetinstantaneousil y a pas de secret hein voilà oui de toute façon il y a pas il y a pas de mystère oui oui oui d'accord mais c'est vrai donc peut- que je trouve que encore une fois j'ai l'impression d'appartenir mm mminstantaneousà un milieu privilégié où les m- tous nos amis ont eu du travail jusqu'à la fin mminstantaneousà une époque privilégiée ouais voilà aussi vous disiez et nos enfants pauseinstantaneousje sais pas peut-être poussés par pauseinstantaneouspar le fait de nous voir tout le temps bosser ou ouais je sais pas moi je trouve pas que ma fille ait par exemple un profil si facile que ça mm mminstantaneousà pauseinstantaneouset ben elle a du boulot syllabe incompréhensibleinstantaneouselle est so- sociologue elle est sociologue oui oui c'est ça ?instantaneousouais ouais oui elle tra- et elle travaille t- voilà voilà elle a oui oui bien sûr elle trouve pauseinstantaneouselle trouve du travail et elle a même su faire évoluer son travail ouais donc est-ce que c'est elle a une personnalité peut-être ouais ouais comme ça je veux dire mais elle a aussi été poussée par le fait qu'elle nous a toujours vu travailler oui bien sûr oui je veux dire on (n')est pas et moi je vois bien comme ça destabilise ouais une famille pour ça a été mon dernier travail ouais pendant quinze ans je me suis occupée de de gens à la recherche d'emploi ouais comme quoi ça peut destabiliser une famille pauseinstantaneousquand il y en a un adulte qui travaille pas mm mm mm un pauseinstantaneousah oui qui travaille pas la mai- qui travaille plus qui a oui qui travaille pas qui voilà donc je pense que enfin qui qui est à la maison et qui travaille pas pauseinstantaneousbien sûr oui pauseinstantaneousoui oui ça aussi on est ouais on a une chance folle ouais c'est vrai pauseinstantaneousoui parce que ça fait un modèle un modèle et puis un travai- et un dynamisme oui pauseinstantaneousoui pauseinstantaneousoui oui bien sûr dynamisme vous savez quand vous voyez les autres bosser ben pauseinstantaneousje sais pas mais c'est ce qu'on aimerait euh oui c'est c'est ça c'est vrai pauseinstantaneouson a du mal à imaginer en fait ouais si que ça peut être pauseinstantaneousouais ah si ça peut être catastrophique moi je vous assure j'ai reçu des gens ouais c'était c'est pas évident non et puis en plus c'est moi je me suis surtout occupée de cadres mm mminstantaneousdonc qui avaient des responsabilités mm mminstantaneousqui du jour au lendemain se retrouvent se retrouvent au chômage sans rien pauseinstantaneousouais eh ouais pauseinstantaneouset puis en d- en dépression peut-être certains pour certains oui quand ils sont pas épaulés familialement oui ça c'est sûr ou mm pauseinstantaneousmm mm ou pas compris ou pas compris oui en tous les cas ouais oui non c'est c'est sûr c'est non c'est certainement c'est déstabilisant oui mais dans le quartier je pense qu'il y a aussi bien une population de cadres moyens mm mminstantaneousque d'employés mm mminstantaneousmais j- je je trouve que c'est un quartier qui reste il y a un qu- aussi de personnes âgées mm mminstantaneousy compris dans les magasins oui oui oui moi je pauseinstantaneousc'est-à-dire que maintenant je fréquente les magasins à une autre heure que quand / je travaillais, j'ai travaillé / oui je vois bien que la population bon par ex- je me suis fait la réflexion tout à l'heure j'étais chez le boucher j'y vais pas souvent chez le boucher mais j'y vais souvent le mardi oui oui parce que j'achète de la viande pour mes petits-enfants le mercredi pauseinstantaneouset et ben je me suis dis «instantaneousben voilà pauseinstantaneoust'es vraiment avec des retraités rireinstantaneousah oui dans dans la queue c'est ça il y a oui avec des gens pas tous jeunes pauseinstantaneousqui font leur pauseinstantaneouse- voilà exactement on voyait bien que c'est des gens qui ont pas l'air d'avoir de gros souc- enfin qu- de gros soucis de ce qu- -ciers qui ont pas l'air de rouler sur l'or mais pauseinstantaneousvoilà et on fait oui mais euh je pense qu'il y a pauseinstantaneousoui pauseinstantaneousoui exactement financiers ou euh oui mais ça va ça va ils ont peut-être pas une grosse retraite mais ça va oui d'accord et je trouve que voilà et et qu'est-ce que vous pensez de la politique alors de des logements justement des logements oh ben sociaux nous on est mal placés pour en parler rireinstantaneouson a véc- alors nous on a bénéficié d'un appartement de la ville de Paris oui où on tombait carrément dans le profil de gens qui pouvaient accéder à ce genre oui oui de logement il y a belle lurette qu'on fait plus partie de cette de cette c- enfin pauseinstantaneousils auraient pu nous déloger ouais ouais ouais ils l'ont jamais fait oui oui oui ils ont même jamais réhaussé les salai- les les loyers les les loyers ouais d'accord donc je trouve de ce côté-là la politique est mal faite mm mm mminstantaneousc'est-à-dire qu'on a beau nous dire qu'on a une politique sociale j'aimerais bien savoir où elle est mm mm mm mminstantaneousd'accord oui ils font pas assez attention finalement oui vraiment non franchement non alors nous on est dans un immeuble qui est considéré comme à part oui parce que c'est ce qu'on appelle un ILN ou je sais pas quoi ce qui était un loyer loyer normal modéré non pas modéré non non c'est ça ou normal normal où on a accepté d'accord une population ben de cadres finalement oui oui ici mais entre ce qu'on touchait quand on avait trente ans et maintenant ou enfin mm mm mminstantaneousmême moins maintenant parce qu'on est tous y en a beaucoup à la retraite pauseinstantaneouset c'est pas syllabe incompréhensibleinstantaneousc'est pas des gens qui ont des problèmes d'argent mminstantaneousou / bien, mais / peut-être ouais qu'ils veulent stabiliser la population ah ben ils essayent de temps en temps de nous demander ben nos revenus ici pauseinstantaneouspeut-être que c'est ça on les donne ouais ça n'a rien changé pour autant ça n'a rien changé non non ouais ils peuvent pas nous déloger parce qu'on a plus de soixante-cinq ans ouais oui ouais ouais mais ils peuvent augmenter ils peuvent augmenter pauseinstantaneousils ont jamais fait pauseinstantaneousbon nos loyers pauseinstantaneousils l'ont jamais fait alors la politique si voulez sociale mm mminstantaneousmoi ça me fait rire parce que les pauseinstantaneouson voit quand même qu'il faut beaucoup beaucoup de pauseinstantaneousvoilà je sais pas quelles sont les conditions il y a pas tellement de HLM ici non plus ouais pauseinstantaneousdans dans la dans la quartier il y en a quelques uns mais mais il y en a pas tant que ça hein non c'est c'est pas des HLM rue de Domrémy ou comme ça je sais pas je sais pas du tout non non non peut-être pas j- je me j- j'ai pas regardé moi non plus c'est RIVP peut-être voilà ben la RIVP la RIVP c'est c'est la régie pauseinstantaneousouais c'est la régie hein mais elle a de tout elle a des loge- des logements sociaux et du pas sociaux oui oui oui c'est vrai elle a normalement des conditions d'entrée ah non c'est peut-être pas mm mm qui ont l'air beaucoup plus draconiennes maintenant c'est-à-dire avec des exigences mm mminstantaneousde revenus assez hauts je pense pauseinstantaneousmais euh pour autant je sais pas très bien quelle est leur politique je sais pas mminstantaneousoui c'est vrai c'est vrai que c'est enfin ici on sent quand même qu'il y a p- c'est pas du luxe hein on en- moi non plus je ne sais pas mais je veux dire les oui tous les appartements les immeubles qui sont autour non on (n')a pas l'impression de mais c'est joli c'est c- c'est des loyers euh de enfin je veux dire co- coquet pauseinstantaneousouais l- les immeubles qui sont construits sont des immeubles certainement avec des loyers assez importants quand même hein ouais faut pas croire que les vous voulez dire les les nouveaux ouais oui il y a beaucoup de promoteurs privés immeubles là mais peut-être que c'est peut-être que c'est plus cher dans le nouveau quartier oui mais c'est parce que c'est pas c'est pas c'est pas que les RIVP ou les HLM hein non non non c'est c'est beaucoup de privés oui donc de ce fait là et puis il y a quand même aussi un nouveau pauseinstantaneousqui existait pas avant c'est que c'est un quartier de bureaux maintenant il y a beaucoup de bureaux oui c'est vrai pauseinstantaneousc'est vrai tout autour pauseinstantaneousd'entreprises qu'avant c'était on connaissait pas ça non quand on est arrivés il y avait à part ceux qu'on connaît c'est-à-dire Panhard Levassor qui était là au Béghin-Say mais ça je parle de temps très anciens mm mminstantaneousqui ont enlevé leur pauseinstantaneousenfin pauseinstantaneousje pense pas que ça existe plus hein mm mminstantaneouset ce qui a d'ailleurs appelé une une population ouvrière tout autour ouais il y a plus ce genre d'entreprises ouais nous on a plutôt des entreprises genre col blanc cabinet d'études gros pauseinstantaneousenfin je sais pas il me semble que l'autre côté il y a la Caisse des dépôts et ouais consignations il y a comment il S'appelle un gros cabinet conseil ouais oui Accenture et tout donc ça a changé ça a changé la population mais euh ça aussi ouais ouais ouais mais le est-ce- il y avait aussi peut-être de l'artisanat ou ah ça a complètement disparu mminstantaneousoui moi j'ai vu qu'il y avait un ça c'est sûr un magasin par exemple qui faisait des cadres mais il y en a encore alors il y a il y a encore au moins deux encadreurs oui c'est ça là oui rue du Chevalleret rue du Chevalleret il y en a un qui va partir à la retraite ah oui et l'autre qui le remplace parce que nous on fait encadrer par exemple ce que vous avez peut-être pas ici dans le quartier de la rue du Chevalleret mm mminstantaneousil y a aussi un grand pauseinstantaneousun imprimeur qui fait de l'off-set et tout mais vraiment de luxe ah oui et nous pauseinstantaneouspas non non pauseinstantaneousnon non pas pas uniquement ça il fait des cartes de visite des choses comme j'ai j'ai vu ça mais je sais pas si c'était là il travaille beaucoup avec des éditeurs ah oui ?instantaneousnous on sait parce que il fait des belles images avec une qualité d'impression et de truc et c'est vraiment une niche il a une clientèle de d'éditeurs d'accord ou d'éditeurs de de sérigraphie ou de choses comme ça pauseinstantaneouset ça ne syllabe incompréhensibleinstantaneousça ne suite de syllabes incompréhensiblesinstantaneousquoi je veux dire non mais le les petits art- les petits artisans style je sais pas pauseinstantaneousil y avait une mercerie par exemple ah oui ouais ça existe plus il y avait il y a encore des fleuristes ça c'est sûr ouais mais il y avait euh qu'est-ce qu'il y avait il y avait plus de cordonniers il y avait plus de mm mm mminstantaneousvoilà après c'est venu plutôt des enfin c'est p- il y a quand même pas mal de magasins de retouches oui oui c'est vrai pauseinstantaneousoui oui pauseinstantaneousah oui oui ils travaillent bien pauseinstantaneouset puis c'est de vêtements pauseinstantaneousmoi j'y vais je trouve que c'est des gens qui travaillent très bien ça c'est c'est nouveau enfin c'est nouveau c'est il y a dix quinze ans ça oui pauseinstantaneousoui pauseinstantaneousavant il y a quand même encore pauseinstantaneousquelques petits commerces chacun réparait ses affaires qui ont subsisté oui ou qui se sont implantés oui je pense qu'on est un tissu de petits commerces pauseinstantaneouset il y a pas tout ça dans certains quartiers je pense qu'il y en a quand même non pour ça c'est bien oui oui oui c'est bien de pouvoir exactement voilà oui exactement pauseinstantaneouso- oui voilà exactement ou je sais pas quoi faire un ourlet je sais pas quoi rireinstantaneousaller justement faire recoudre pauseinstantaneousson manteau et cetera je pense à ça parce que ma ça arrive à pauseinstantaneousmanteau de ma fille et en en ce qui concerne vos loisirs alors vous avez parlé de de la natation alors moi je vais à la piscine Dunois oui c'est ça pauseinstantaneousla piscine là je suis pas allée pendant un an parce qu'elle était ouais pas libre mais je vais en refaire ouais après moi je vais à la gym et je retrouve mes copines dans le Neuvième je traverse Paris et on se re- oui retrouve tout un groupe de copines on donc là vous sortez du quartier ouais donc vous faites quelque chose dans le quartier et quelque chose non pauseinstantaneousvoilà pauseinstantaneousquartier voilà hors du quartier pauseinstantaneousd'accord et c'est pareil pour le cinéma je vais ou dans le quartier ou en dehors ouais du quartier ouais c'est ça après qu'est-ce que je fais d'autre ben oui de temps en temps je vais quand même au théâtre mais ouais pas dans le quartier ça ça dépend des spectacles ouais ouais et puis euh pauseinstantaneousexactement mais on y va de moins en par contre nous on ce qu'on continue à faire tout le temps c'est les expositions d'accord parce qu'on aime bien pauseinstantaneousça fait part- ça aussi c'est dans tout Paris oui exactement d'accord mais c'est vrai qu'on va moins au spectacle que quand on est arrivés à Paris je sais pas mminstantaneousje suis moins ça mm mm mminstantaneouspeut-êt- ce qu'on regardera c'est de l'actualité artistique aller dans les musées et tout oui ça c'est sûr les expositions exactement ça oui oui oui oui je vais on va so- on va aller au musée Rodin parce qu'il vient d'ou- de rouvrir donc c'est évident qu'on va aller ah d'accord voir les nouvelles salles oui ben cette semaine on est allés au musée Picasso parce que j'avais pas vu le nouvel aménagement ah ou- ah oui vous vous donc on y est allés avec mon mari oui oui vous allez emphasebeginbeaucoup emphaseendau musée alors musée ou-z-expo oui je pense que ça fait partie de la des intérêts communs qu'on a avec mon mari voilà exactement oui oui pauseinstantaneousoui ah oui pauseinstantaneousça fait partie quand même pauseinstantaneousah oui pauseinstantaneousvous partagez pauseinstantaneousd'accord mais euh bon autrement et est-ce que vous amenez vos vos petits-enfants par exemple ben justement c'est un reproche que je nous / ferais, ferai / c'est qu'on ne les amène pas alors c'est un peu compliqué parce que eux ils sont sur deux familles ils ont deux l- deux foyers mm mminstantaneouset que finalement je pense que pauseinstantaneousle fait qu'ils soient une semaine chez leur père une semaine chez leur mère ouais c'est compliqué ça que il y a un weekend sur deux bon de toute façon ils ont pas à passer tout leur ouais pauseinstantaneousouais temps avec avec nous hein je veux dire voilà mais je m- justement l'autre jour je disais à mon mari «instantaneousc'est dommage on les a jamais amenés au Louvre on les a j- amené est-ce que les parents les ont amenés je pense pas pauseinstantaneouset je trouve ça un peu dommage mais de pas profiter de Paris par exemple vous parliez du mercredi ah ben le mercredi ils viennent d- oui mais le matin le matin ils ont cours donc ils arrivent il est midi et demi ça veut dire ils viennent déjeuner mais pas le mercredi après-midi pauseinstantaneousils ont classe ouais oui et le après la petite ben elle a mercredi après-midi elle va à la danse donc ça nous coupe complètement l'après-midi ah elle a danse pauseinstantaneousah oui on fait plus rien avec eux elle fait danse rue Dunois ?instantaneousrue Dunois oui c'est ça d'accord elle a deux cours de danse une un rue Dunois et un autre vers le lycée vers son collège d'accord donc elle fait danse donc du coup vous pouvez rien ah voilà rien du tout faire le mercredi après-midi alors qu'avant quand ils étaient plus petits oui ah oui mais maintenant non ah oui je les amenais au spectacle ouais ouais ouais je les amenais voilà et maintenant je fais plus rien avec eux ah oui et l'autre il fait et ça ça c'est ben je trouve ça dommage ouais parce que effectivement ouais j'aurais pu les amener ouais ouais au musée je sais pas les sortir un peu ouais ouais des fois je me fais la réflexion je disais à ma fille «instantaneousje suis pas sûre que les enfants connaissent autre chose que leur quartier »instantaneousrireinstantaneouspauseinstantaneoussi oui oui c'était c'est vrai dans enfin dans Paris hein oui oui oui je veux dire après bon oui parce qu'ils ils ont leur vie là ouais ils font tout ouais c'est quand même dommage ouais de se dire qu'on habite une une ville pauseinstantaneousqui a quand même plein de ressources ouais et c'est pas une question de moyens parce que vous pouvez aller non non ah oui on peut faire plein de plein de choses sans dépenser énormément d'argent et voilà et puis choses et c'est pas très cher mm non c'est vrai je veux dire ce qu'ils dépensent de temps en temps au restaurant ils aur- ils pour- si vraiment ils avaient des difficultés c'est le mm mminstantaneousle dépenser au musée ou je sais pas quoi vous pensez que votre fille ne le fait pas non plus ben elle a pas le temps elle a pas le temps je crois qu'elle a pas le temps ouais c'est une histoire de temps aussi je pense qu'elle oui exactement voilà de disponibilité de et puis d'énergie aussi d'énergie ouais ouais bien sûr quand vous avez travaillé toute la semaine que le weekend vous supervisez c'est fatigant ouais quand même la maison mm mminstantaneouset je sais pas quoi ben pauseinstantaneouset de ce fait-là je pense que nous on était plus détendus ouais je me souviens pas d'avoir énormément amené mes enfants au musée on y allait beaucoup mon mari et moi ah oui mais je suis pas sûre de mais peut-être pas avec les enfants je sais pas vous vous souvenez pas en tout cas je pense pas qu'ils aient des souvenirs impérissables de musées non rireinstantaneouspeut-être pas je crois pas non ben je pense que pauseinstantaneousà un moment donné vous imposez plus rien à vos enfants ouais c'est-à-dire que vous faites s'ils ont pas envie vous le faites ils font pas eh oui peut-être dommage d'ailleurs non mais après après il faut découvrir s- vous avez essayé de donner l'envie mais voilà exactement et puis ils i- oui c'est comme quand dans une famille on vous dit «instantaneousles enfants lisent pas »instantaneousben oui mais il suffit pas d'avoir des livres ah oui pauseinstantaneousoui oui bien sûr ouais pour qu'ils qu'ils lisent donc euh voilà donc nous je pense qu'on a essayé de donner le chemin d'ouvrir le chemin mm mminstantaneoussur des choses mais bon après tout on (n')impose rien et mm mminstantaneousest-ce qu'il faut imposer je sais pas et de temps en temps quand même je me fais la réflexion de me dire «instantaneousles enfants n'ont pas n'ont ils sont allés au musée certainement mais pas tant que ça mm mminstantaneousouais ouais moi j'ai j'ai essayé de libérer mon mercredi après-midi ensemble ouais pour faire des choses avec elle oui oui et ça marche ?instantaneouset bien oui ça marche mais c'est vrai que c'est fatigant je le fais pas tout le temps rireinstantaneousparce que je trouve ça fatigant mm mminstantaneousmais euh oui oui ça m- après il faut ça marche alors moi j'aime beaucoup aller voir des petits spectacles ou comme ça ça je les ai amenés moi petits à la à la Comédie Saint-Michel il y a j'adore aller au Lucernaire pauseinstantaneousah bon ?instantaneousouais il y a un bon théâtre pour les enfants ah oui avec des spectacles même classiques ah bon ?instantaneousouais comé- et c'est où ça la Comédie Saint-Michel c'est boulevard Saint-Michel ah d'accord ok c'est en face du jardin du Luxembourg ah d'accord parce que moi ah ben oui je vois très bien oui oui voilà c'est un petit théâtre où euh oui tout petit je vois très bien il y a des pièces de Molière ah bon ?instantaneousou oui oui c'est c'est il y a il y a plein de choses pour les enfants ouais pauseinstantaneousmoi je les ai amenés beaucoup au Lucernaire quand ils étaient ah oui oui c'est c'est c'est vrai c'est vrai qu'il y a des petits ouais j'aimais bien les spectacles il est très joli il y a des spectacles aussi voilà pour enfants je les ai amenés au cirque enfin dans des trucs oui comme ça mais je veux dire euh ce qui fait quand même la base de la pauseinstantaneousenfin de Paris mm mminstantaneousquand même c'est toute la vie mm mminstantaneousje dirais artistique mm mminstantaneoussi je sais que ma fille elle l'a amenée à l'opéra mm mminstantaneoussa fille ah oui pauseinstantaneousah voilà ouais dans des spectacles de danse parce qu'elle adore ça le bal- un ballet même plusieurs fois un ballet ou moi aussi je l'ai amenée ah oui enfin bon bref oui ah oui il y a il y a eu ça quand même syllabe incompréhensibleinstantaneousamenée mais les si si bien sûr mais je veux dire il y a pas il y a peut-être l'autre versant c'est-à-dire que ma petite-fille pour la première fois de sa vie elle est allée à Giverny oui parce que comme elle est lycée au lycée à Claude Monet Claude Monet avait ah fait don d'une toile au lycée oui oui oui et donc oui d'accord comme cette toile n'est pas dans le lycée oui pauseinstantaneousde sécurité oui pour des questions de sécurité ou je sais pas quoi qu'ils la prêtent pauseinstantaneousle deal c'était qu'ils amenaient tous les enfants qui allaient au collège oui euh une fois dans leur vie scolaire Giverny pauseinstantaneouset elle a adoré une fois voir ah c'est c'est c'est très bien ça et l'autre jour j'ai été au musée Mar- j'étais au musée Marmottant où il y a quand même que des impressionnistes mminstantaneousje me disais «instantaneousfaut vraiment que je l'amène là ça serait dans la continuité de mm mm mminstantaneousoui c'est un / bon, beau / musée c'est vrai pauseinstantaneousouais pauseinstantaneousouais en plus c'est un beau musée p- pas difficile d'accès enfin je veux dire au niveau pauseinstantaneousla compréhension de l'espace et tout c'est vrai que je ne sais pas ouais moi non plus je les amène pas beaucoup au musée je dois dire ben oui mais pauseinstantaneousil y a peut-être une appréhension oui ça va peut-être venir rireinstantaneousnon et puis ils sont ils sont accaparés ouais je sais pas par autre chose hein ils sont accaparés par autre chose aussi ouais ouais il y a pauseinstantaneouson a quand même la modification ouais pauseinstantaneousouais du langage chez eux c'est quand même aussi ben les écrans les écrans pauseinstantaneousouais c'est vrai et les choses qui fait que vous devez vous battre hein ouais ouais c'est vrai que ça ça les occupe moi je leur ai dit «instantaneousje vous- je refuse de vous garder quand vous êtes / dans, devant / vos écrans je veux bien que vous les regardiez un peu ouais mais »instantaneousmoi je suis pas «instantaneousdans ce cas-là restez chez vous »instantaneousmoi je suis pas [«]dans ce cas-là restez chez vous[»] oui oui oui enfin je suis je suis pas très autoritaire donc oui oui rireinstantaneousj'y arrive que très moyennement rireinstantaneousmais c'est dommage quoi et c'est un vrai problème je trouve ouais pauseinstantaneousoui c'est vrai pauseinstantaneousmais ils écoutent lorsque vous leur dites enfin si- s- enfin pas tellement quand on est à Paris mais quand on est à l'extérieur de Paris oui ah là là ils font autre chose ouais ah ben oui ouais en Bretagne ah ben oui ça oui alors que là ils font autre chose oui heureusement parce que moi ça me rendrait folle mm mminstantaneouset sinon co- qu'est-ce qu'ils font qu'est-ce qu'elle fait comme langue alors Laura elle fait de l'anglais elle fait de l'anglais ouais et euh elle fait de l'anglais euh bon leur père étant espagnol elle a fait de l'ang- oui ben elle fera de l'espagnol pauseinstantaneousje pense que leur père leur parle ah leur leur pè- leur père pas tous les jours non vraiment pas parle pauseinstantaneousnon pas tous les jours mais sauf qu'il les amène tous les ans parce que la fa- il a de la famille encore en Espagne donc ils vont en Espagne pauseinstantaneousmais je comprends pas qu'il ait pas envie de leur transmettre plus la langue pauseinstantaneousmaintenant est-ce que c'est un vrai choix pour pauseinstantaneousc'est compliqué hein d'avoir deux langues ouais quand vous êtes mais bon ils entendent parler l'espagnol en tous les cas d'accord quand ils sont dans la famille de leur père d'accord d'accord et donc tout naturellement ils feront ils feront espagnol ouais c'est ça pauseinstantaneouset est-ce que vous entendez d'autres langues dans le quartier enfin ah oui oui je trouve oui oui vous savez pauseinstantaneousoui en ce moment je trouve que ben justement ce matin pareil je me suis fait la réflexion j'entendais une personne au téléphone qui parlait russe ah oui donc je pense qu'il y a quand même ben il se trouve que dans la classe de pauseinstantaneousde mon petit-fils là qui est en CE pauseinstantaneousdeux oui oui c'est ça son meilleur copain est russe d'accord Sacha Perov on entend parler ouais ouais beaucoup de Sacha Perov ben Sacha son papa et sa maman sont russes sont russes elle elle est restée en France je pense que le couple a dû se séparer ouais que lui le papa habite encore en Russie oui mais que le gamin il parle les deux langues il parle les deux langues ouais d'accord et et vous même vous pauseinstantaneousvous parlez russe non donc cette- pauseinstantaneousnon non j'ai entendu parler le russe toute ma vie je le comprends enfin je comprenais quand j'étais enfant et mm mminstantaneouset enfin mon père parlait pas russe c'était mes grands-parents mm mminstantaneousmais euh si il y a cette langue qu'on voit dans que je trouve qu'on est en on a l'impression qu'il y a plus de langues pauseinstantaneousjustement d'Europe de l'est dans le quartier ouais mm mminstantaneousqu'avant ça c'est une réflexion que je me suis faite plusieurs fois mm mminstantaneouset puis autrement non il y a quand même plein de gens il y a encore pauseinstantaneousil y a moins de population arabe je trouve mminstantaneousqui qui parle l'arabe pauseinstantaneousil y en a moins qu'avant donc ils parl- ils parlent plus l'arabe ou il y a m- en fait ou il y a moins de population arabe ouais ou il y a moins de population arabe je sais pas mais on (n')entend moins mais on (n')entend moins l'arabe on entend encore la les enfin à mon avis des langues de d'Asie ?instantaneousd'Asie ouais mais moins mais moins puisque les populations ouais pauseinstantaneouson les voit pas suite de syllabes incompréhensiblesinstantaneousoui pauseinstantaneousles les enfants parlent français oui ben voilà les enfants parlent mais non ou les enfants parlent français maintenant donc il y a certainement une déperdition oui oui je veux dire de de ça de ces langues étrangères oui finalement enfin je pense mm mminstantaneousqu'ils les parlent dans leurs pays mm mm mminstantaneousdans leurs dans leurs familles ouais mais j'en suis pas si sûre ouais mais euh mais non c'est sûr qu'on entend moins certaines langues que quand on était dans le quartier avant plus jeune souais ouais ah ouais ouais donc c'est moins diversifié maintenant vous diriez c'est moins diversifié avant il y avait ouais c'est vrai ça par exemple je me souviens mon mon petit mon mon fils il avait comme deux com- deux copains qui étaient iraniens oui oui de famille réfugiée iranienne où ils parlaient le persan oui je pense pas que ça a dû se perdre ouais oui oui oui d'accord je pense que et il ét- ils étaient pas le seul hein c'était pas le seul c'était pas c'était pas les seuls deux c'était deux jumeaux mm mminstantaneousc'était pas les seuls à être d'origine iranienne arrivant en France en France et là euh ça a pas été et je sais pas j- transmis aux enfants non ou est-ce que sans doute la popula- ou est-ce que ces gens se sont déplacés ou alors les sont plus ici les gens sont plus ici par contre d'accord dans les magasins moi je suis ouais d'un naturel plutôt ouais je dirais ouvert et et voilà et j- j'entends beaucoup euh effectivement plus des de popu- de de langues d'Europe de l'est d'accord qu'avant ouais je sais pas si c'est vrai dans la réalité mm mminstantaneousje sais pas mais c'est-à-dire qu'avant on les entendait pas du tout ou ils étaient pas là en tous les cas non ils étaient pas là ouais ouais mais je pense qu'il y en a qui sont arrivés ici pauseinstantaneousouais pauseinstantaneousouais pauseinstantaneousmais je sais pas si eux eux eux eux sont oui oui c'est c'est sûr qu'il y en a qui sont qui sont arrivés vous vous souvenez du des gens qui étaient à la crèche quand votre fille y était oui je sais pas s'il y avait une population très diversifiée ah oui pauseinstantaneouss'il y avait quelqu'un il y avait des Argentins oui voilà je pensais à eux des Argentins ils sont toujours là d'ailleurs ils sont toujours là ouais oui pauseinstantaneousmais c'est vrai sinon il y avait des Américains aussi des Américains ah mais je pauseinstantaneousceux qui ont perdu leur petit garçon oui je les vois toujours c'est vrai ?instantaneousmm qui habitent à Saint Germain en Laye non ?instantaneousoui c'est ça oui oui c'est ça pauseinstantaneousmais je pense que ma fille les voyait je sais pas si elle y retourne les voir oui c'est ça je croyais que Catherine les voyait toujours oui je pense aussi mm mminstantaneousoui ben elle voit Laetitia aussi donc euh mm mm donc peut-être qu'il y a pauseinstantaneousoui parce- oui ont oui qu'elles se oui peut-être qu'elles se voient pas régul- enfin ils doivent se voir peut-être des contacts oui mais je sais ou euh qu'elles se sont vues beaucoup ouais à un moment et puis il y a peut-être moins maintenant je sais pas mais ben c'est-à-dire que la petite fille là Morganne elle est plus euh bon Aurélie est plus grande mais elle est pauseinstantaneouson peut encore faire des choses ensemble d'accord voilà oui oui oui oui oui oui enfin bref on va dire pauseinstantaneousvoilà et puis peut-être qu'elle avait besoin de garder un lien avec le quartier justement ah oui bien sûr oui oui non non pauseinstantaneousoui voilà il y a des langues qu'on oui qu'on voit qu- qu'on (n')entend plus en tous les cas oui c'- oui c'est vrai c'est vrai pauseinstantaneousc'est vrai en tout cas on (n')entend pas parler anglais par exemple très peu non vraiment pas non ben mais on ne fait pas partie de l'élite hein dans ce quartier rireinstantaneousc'est ça je veux dire la population anglaise ou américaine pauseinstantaneousnon ah non mais il y a pas pauseinstantaneousil y a pas de touristes par exemple y a pas de touristes et puis je pense que les populations qui viennent travailler en F- à Paris ouais vont pas s'installer dans le Treizième ouais ouais ils vont ils vont pas chois- ils vont pas choisir pauseinstantaneousouais on n'a pas de bons lycées de bonnes écoles assez prestigieuses pour les attirer c'est ça ils vont pas choisir non je pense pas (hesitation) non le Treizième c'est ça pauseinstantaneousnon c'est vrai je pense que c'est que on (n')ent- on (n')ent- oui c'est c'est pas grave c'est comme ça tant pis hein on s'en fiche mais on (n')entend pas parler anglais particulièrement mm mm non non non non je sais que quand justement votre amie là qui était américaine venait mm mminstantaneouson se disait «instantaneoustiens il y a pas beaucoup d'Américains il y a pas beaucoup d'Anglais dans notre quartier vraiment pas mm mminstantaneousnon c'est vrai pauseinstantaneousc'est vrai non c'est même la seule qu'on connaissait oui je pense mminstantaneouset je suis en train de chercher ma génération enfin quand je suis arrivée dans le quartier mminstantaneousil y en avait pas il y en avait pas non plus non non aucune pauseinstantaneousaucune ne parlait pauseinstantaneousnous nos copains ils sont pauseinstantaneousà cinquante pourcents originaire de français oui après on a quand même toute une petite communauté juive dont tunisien ou pauseinstantaneousturque ouais mais intégrés en France depuis pas un mal d'années ouais ouais ouais euh non la la population enfin de nos copains étaient beaucoup moins mélangée qu'elle peut l'être maintenant ah ouais je pense ouais ouais ouais non c'est intéressant oui syllabe incompréhensibleinstantaneousoui oui et au niveau de des langues qu'on syllabe incompréhensibleinstantaneousentendait il y a beaucoup plus de gens pauseinstantaneousd'Afrique du nord mm mminstantaneouspauseinstantaneousque maintenant que maintenant dans les éco- ah ah oui moi ça ça m'a vraiment frappée parce que pauseinstantaneousje vois très bien oui ah ça ça c'est net ça vous frappe net- nettement dans les écoles quels étaient les copains de mon fils par exemple ah oui oui pauseinstantaneousses meilleurs copains étaient oui ou algériens ou africains mais d'Afrique je sais pas nigérien ou ouais pauseinstantaneousouais pauseinstantaneousouais c'est vrai qu'à l'École Rouge là où où est ma fille pauseinstantaneouspeut-être que c'est différent oui non pauseinstantaneousnon non euh apparemment non alors que dans l'école où est enfin y a de Laura là suite de syllabes incompréhensiblesinstantaneousenfin de mon mm mminstantaneousmes petits-enfants si il y a encore pas mal de population mm mminstantaneousd'origine maghrébine pas maghrébine mais plus d'Afrique centrale ou voilà oui ou comme ça pauseinstantaneousd'Afrique de pauseinstantaneousd'Af- d'Afrique centrale d'accord ouais ouais mais euh après je sais pas ou alors c'est plus fondu je sais pas ou peut-être que ça se remarque moins ça se remarque moins oui parce que mm mminstantaneousce sont des générations enfin ils sont là depuis plusieurs générations pauseinstantaneousmm mminstantaneoustandis que nous c'était vraiment une immigration assez fraiche pauseinstantaneousoui oui c'est ça donc ouais ouais ça pauseinstantaneousplus visible plus visible et puis je je l'ai dit il y a quand même une pauseinstantaneousun embourgeoisement du quartier malgré tout ouais qui euh quand on est arrivés était beaucoup moins flagrant que ça ouais on a enfin c'était quand même un quartier au départ plus vétuste qu'il euh ouais ouais voilà donc tout était mélangé nan mais c'est sûr moi moi-même j'ai vu une différence tout était mélangé ouais on est arrivés on était pauseinstantaneouson était mais vraiment des petits bourgeois ou même des grands bourgeois rireinstantaneouspar rapport à la population qui était là oui oui par rapport à la population mais oui oui et là sans doute avec la venue du du métro aussi exactement oui ça a pu changer oui c'est sûr non non et puis mm mminstantaneouset puis même la construction je veux dire assez enfin assez importante du quartier a fait que certaines des populations ont été exclues du quartier ça c'est sûr hein oui mais en tout cas par exemple les prix dans le commerce n'ont pas augmenté particulièrement non ça ça c'est pas frappant ça non je trouve pas non ça reste pas non ça reste ça reste un quartier je crois aux prix mminstantaneousdes commerces assez normaux quoi normaux pour Paris en tout cas je veux dire c'est pas oui exactement peut-être pas comme en Bretagne mais nor- pfinstantaneousen Bretagne c'est pas normaux pour c'est pas c'est pas moins cher hein non faut pas croire non non absolument pas pauseinstantaneousnon je crois pas bon enfin bref pauseinstantaneousnon mais c'est un quartier que j'aime bien tout compte fait je veux dire ah en en parlant finalement rireinstantaneousoui non non mais c'est pas le quartier non un quart- c'est un quartier que je trouve pas beau au niveau architectural architectural mais mais je trouve qu'il y a une ambiance assez sympa ouais et puis pas désagréable pour y vivre non c'est ça mm mm absolument un autre si un autre point positif c'est que vous êtes vite sortis de Paris par ici oui ça c'est vrai mminstantaneouset ça c'est quand même assez appréciable justement pour prendre l'A 10 ou comme ça voilà pour s'en aller là c'est vrai que c'est c'est très pratique oui oui oui oui c'est pratique oui oui bon voilà je crois que pauseinstantaneousenfin ça fait trente ça fait combien de temps maintenant ça va faire quarante ans quarante ans que vous êtes ici ouais ça fait quarante ans qu'on est dans le quartier oui ma fille elle a eu quarante-et-un an voilà syllabe incompréhensibleinstantaneouset apparemment vous avez mais vous vous vous avez parlé de votre maman qui était à Paris elle elle aussi a vécu à Paris ou ah nan elle est ve- elle est venue là parce que vous étiez là pauseinstantaneousc'est ça non non non pauseinstantaneousnon non elle habitait Dijon et pauseinstantaneousc'est-à-dire que quand elle a commencé à avoir des énormes problèmes ouais ouais elle Ai- elle était Alzheimer je l'ai ra- il a fallu que vous trouviez une maison voilà à Paris parce qu'elle habitait Dijon et que je la fasse venir à Paris pauseinstantaneousil y avait pas le choix j'ai fait sans arrêt l'aller-retour à un moment donné c'est tellement épuisant que je pouvais plus ici c'est ça pauseinstantaneousd'accord pauseinstantaneousoui oui pauseinstantaneousoui pour que vous vous en occupiez pauseinstantaneousoui oui pauseinstantaneousoui oui bien sûr donc c'est c'est c'est même pas c'est pas parce qu'elle avait des attaches ah absolument pas sur Paris ou comme ça les autres attaches qu'elle avait c'était vous l'avez rapproché de vous en fait c'était nous voilà exactement et qu'elle avait les moyens d'être à Paris oui oui c'est pas rien mm oui j'imagine à Port-Royal pauseinstantaneousmm mm mminstantaneousbon ben je vous remercie ben je vous en prie voilà j'espère que ben oui voilà non non merci merci pour tout je vous en prie merci aussi